Les Brèves du mondeMardi 11 Février 2014 - 14:45 Burundi : au moins 60 morts dans des intempéries Au moins 60 personnes sont mortes à la suite de pluies diluviennes dans la nuit de dimanche à lundi à Bujumbura. C’est le plus lourd bilan lié à des intempéries jamais enregistré dans la capitale burundaise. « Nous avons enregistré jusqu'ici 60 personnes tuées par ces intempéries dans la capitale et sa périphérie immédiate », a déclaré le porte-parole de la Croix-Rouge burundaise, Alexis Manirakiza. « Ce sont surtout les enfants qui sont victimes », a-t-il ajouté, sans pouvoir dire combien d'entre eux avaient péri. Un précédent bilan donné par le ministre de la Sécurité publique, le général Gabriel Nizigama, faisait état de 51 tués par l'effondrement de leur maison ou emportés par des crues. « La pluie qui s'est abattue cette nuit sur la capitale et ses environs a causé une véritable catastrophe naturelle », a ajouté le ministre. Mali : cinq membres de la Croix-Rouge enlevés Un responsable du Mouvement pour l’unicité et le jihad en Afrique de l’Ouest (Mujao) a affirmé mardi à l’AFP avoir enlevé dans le nord du Mali une équipe du Comité international de la Croix-Rouge (CICR), dont cette ONG avait indiqué être sans nouvelles depuis le 8 février. « Nous avons pris un 4x4 des "ennemis de l’islam" avec leurs complices », a déclaré Yoro Abdoulsalam, responsable connu du Mujao, dans un bref entretien téléphonique avec un journaliste de l’AFP à Bamako. À la question de savoir s’il s’agissait de l’équipe du CICR, il a répondu : « Oui. Ils sont en vie et en bonne santé », a-t-il indiqué, sans plus de détails. Centrafrique : l'armée française promet des sanctions contre les anti-balaka Les miliciens chrétiens anti-balaka, « ennemis de la paix », seront traités en « bandits » s'ils persistent à attaquer les musulmans, a averti lundi le commandant du contingent français en Centrafrique, face à la persistance des exactions à Bangui et en province. « Ceux qui se disent anti-balaka sont devenus les principaux ennemis de la paix en Centrafrique, ce sont eux qui stigmatisent les communautés », a souligné le général français Francisco Soriano lors d'une rencontre publique à Bangui avec les principaux dignitaires religieux du pays. Le ministre français de la Défense, Jean-Yves Le Drian, a assuré dans la soirée à Brazzaville que la France veillerait à ce que la sécurité revienne en Centrafrique. « La ligne de la France en Centrafrique est claire. Sa mission est de faire que la sécurité revienne, que le désarmement (des milices) ait lieu et se fasse de façon impartiale, et que la transition politique puisse se mettre en œuvre pour que ce pays retrouve enfin un minimum de sécurité et des conditions humanitaires acceptables », a indiqué le ministre français. Jean-Yves Le Drian a entamé depuis dimanche une nouvelle tournée en Afrique centrale axée sur la poursuite de l'action militaire de la France pour stabiliser la Centrafrique. Après des entretiens mardi avec le président congolais Denis Sassou N’Guesso, il doit se rendre mercredi à Bangui. Tunisie : la nouvelle Constitution entre en vigueur Après plus de deux années de débats houleux et de crises politiques à répétition, la nouvelle Constitution tunisienne, adoptée fin janvier, est entrée en vigueur lundi après sa publication au Journal officiel. Mustapha Ben Jaafar, le président de l'Assemblée nationale constituante, avait ordonné la publication de la nouvelle loi fondamentale dans un numéro spécial du Journal officiel de la République tunisienne (Jort), lundi 10 février. La Constitution entre en vigueur immédiatement après cette publication, aux termes de l'article 147. Un exemplaire du journal officiel a été déposé lundi au gouvernorat de Tunis, a affirmé une responsable du gouvernorat. De nombreuses dispositions de la nouvelle Constitution ne peuvent toutefois entrer immédiatement en vigueur, étant notamment tributaires de l'élection d'un nouveau Parlement et d'un nouveau président ou de la formation de nouvelles institutions, comme la Cour constitutionnelle. Tiras Andang |