Nzango : Blanche Akouala candidate à la présidence de la future fédération

Blanche Akouala a passé près de deux ans à la tête du comité départemental de nzango. Elle y a travaillé d’arrache-pied pour la vulgarisation de la discipline à travers l'organisation de multiples compétitions. Aujourd’hui, la sphère départementale ne lui va plus. Blanche Akouala a désormais les yeux rivés sur la présidence de la fédération, poste pour lequel elle s’est portée candidate aux élections prévues le week-end prochain. Elle va donc se mesurer aux six autres candidats (dont un homme).

Son programme d’activités prévoit, entre autres, l’identification des équipes de nzango sur toute l’étendue du territoire national. Une opération qui vise, par ailleurs, à détecter les talents. Puisque pour les onzièmes Jeux africains, les femmes congolaises pratiquant la discipline, montreront à la face du monde ce sport dont la vulgarisation n’a pas encore atteint le niveau souhaité, à en croire Blanche Akouala. En dehors bien sûr des deux Congo où la discipline s’est déjà enracinée. La candidate promet, par ailleurs, l’harmonisation des règles techniques de jeu pour une meilleure codification. Des compétitions sont déjà prévues, ainsi que des stages et des séminaires de formation.

Blanche Akouala pense que, pour garder l’authenticité du nzango, la fédération qui verra le jour devrait être dirigée par une femme. « Le nzango est un sport qui n’est pratiqué que par des femmes », a-t-elle rappelé. Une manière de faire de la présidence de la future fédération congolaise de nzango une exclusivité féminine. Étant donné que les hommes sont à la tête de toutes les fédérations sportives nationales.

Le 15 février, lors des élections, on verra si finalement les six candidatures féminines feront bloc pour briguer ce poste face à l’unique candidature masculine. En attendant, les campagnes ouvertes le 9 de ce mois se poursuivent. Elles prendront fin le 13 février, soit deux jours avant les élections. Les candidats en lice sont donc actuellement en train de convaincre leurs électeurs. Chacun, selon son projet de développement et les actions déjà menées pour faire vivre le nzango, devra attendre le verdict des urnes à l’issue du scrutin du 15 février.