Travaux publics : le ministre Émile Ouosso visite le chantier de la réhabilitation de l’ancien pont du DjouéJeudi 13 Février 2014 - 19:33 Les travaux de réhabilitation du vieux pont au niveau du Djoué dans la périphérie sud de Brazzaville sur la route nationale n°1, permettront de raccorder la route à bitumer qui sort directement vers l’OMS
Une délégation des Travaux publics conduite par le ministre de l’Équipement et des Travaux publics, Émile Ouosso, est allée sur place constater l'avancement des travaux de l’ouvrage à réhabiliter. Cette réhabilitation consiste au déplacement des réseaux ; au sablage et à la peinture sur toute la surface métallique du pont ; au remplacement et/ou à la réparation des garde-corps, des joints de chaussée ; au rabotage du tapis bitumeux. À la fin des travaux, le trafic sera ouvert uniquement aux véhicules légers avec l’aménagement des portiques. Il est aussi prévu une auscultation du pont pour s’assurer que le pont pourrait prendre en charge les forts tonnages. Pour l’instant, l’administration ne veut pas prendre de risques et a décidé de limiter le pont aux faibles tonnages. « L’ancien pont devra être dédié au trafic des véhicules à faible tonnage, en attendant que le BCPTP fasse son osculation complète et valide s’il peut supporter des gros véhicules », a déclaré Émile Ouosso. Le ministre des Travaux publics a rassuré les populations environnantes sur le niveau d’exécution des travaux du plan d’aménagement de leur quartier. Les statistiques d’exécution sont les suivantes : pont du Djoué à Madibou (35%), de Madibou à NGanga Lingolo (13%), accès OMS, rond-point Mafouta, rond-point Makala (48%), rond-point bureaux OMS, logements OMS (74%), logement OMS-RN1 (ancien point du Djoué) 74%, montée brossette vers petit marché Mansimou (42%). Sur l’entretien de la route Brazzaville–Kinkala, la situation générale d’avancement est estimée à 60,94%. Les travaux suspendus reprennent Cette visite s’inscrit dans le cadre de l’avenant 7 faisant suite au marché principal des travaux de construction, d’aménagement et de bitumage de la route Nganga Lingolo-Kinkala. Confiés à l’entreprise Socofran, les travaux avaient été suspendus en juin 2013. L’État a honoré ses engagements et a payé les sommes dues à l’entreprise à la fin de l’année 2013, soit 1.440.788.519 FCFA, ce qui porte le montant total des sommes payées au titre de ce projet à 2.341.578.744 FCFA, environ 78% de la somme totale prévisionnelle des travaux qui s’élève à 3.002.634.083 FCFA. La délégation des Travaux publics est allée se rendre compte de la reprise des travaux après que le fonds routier ait dégagé les fonds pour permettre à Socofran de continuer leur mission.
De façon concrète, le projet, qui porte sur l’aménagement des bretelles d’accès à l’OMS et de l’entretien de la route Brazzaville-Kinkala, connaît encore quelques faiblesses. En effet, le revêtement posé hier n’a pas été bien fait au niveau de la montée du golf. Concernant l’entretien de Brazzaville-Kinkala, la route a connu des problèmes d’assainissement. Il reste la construction de 62 bretelles qui sont prévues entre le pont du Djoué et au-delà de Nganga-Lingolo qui raccordent les quartiers à la RN1. Les expropriations (45 millions pour 8 parcelles) seront effectuées pour faciliter l’avancement des travaux. En outre, l’entreprise devrait mettre en place les matériels appropriés et un planning d’achèvement des travaux. Elle devra définir un traitement pour les 62 bretelles à construire et proposer un traitement d’entretien du pont du Djoué. « Nous leur avons donné le temps de démarrer les travaux et notre présence est de faire un premier contrôle pour voir si tout se passe bien. Apparemment ça va mais il y a encore quelques réglages », a conclu le ministre Émile Ouosso. Dans le cadre de sa visite de travail sur le chantier, Émile Ouosso s’est rendu à la cité du bureau régional pour l’Afrique de l’Organisation mondiale de la santé, bénéficiaire du projet d’aménagement du Djoué
Il s’est entretenu avec le directeur régional, Luis Gomes Sambo, à qui le ministre a expliqué le travail qui se réalise pour améliorer les conditions de vie des populations. Le visiteur a annoncé au directeur la création d’une route à partir du pont du Djoué pour atteindre directement l’OMS. Cette route est en cours de traitement. Il a également évoqué la viabilisation d’autres voies autour de l’OMS et la réhabilitation du vieux pont du Djoué. « Nous avions le souci de la route, d’ici jusqu’en ville. Tout a été amélioré, aujourd’hui la circulation se fait mieux mais l’intensité du trafic a augmenté. Et donc la nouvelle que vous nous apportez d’avoir la possibilité d’une route directe au niveau du fleuve jusqu’à l’OMS, nous facilitera sans nul doute le trajet en voiture », s’est réjoui Luis Gomes Sambo. Profitant de la présence du ministre dans ses locaux, il a fait visiter les équipements de l’OMS, dont le système de captation d’eau. En effet, le fonctionnaire international a insisté sur les difficultés que sa structure et les populations environnantes éprouvent en matière d’approvisionnement en eau et en électricité. Cependant pour pallier ces difficultés, l’OMS compte sur ses sources alternatives telles des groupes électrogènes et des forages. À leur niveau, le bureau régional pour l’Afrique fait le traitement, le stockage et la distribution d’eau, chaque fois que le réseau public est déficitaire. « Nous avons été informés que le gouvernement fait des efforts pour l’amélioration de la disponibilité de l’électricité et de l’eau. Et ces efforts sont assez visibles », a-t-il reconnu devant Émile Ouosso. Nancy France Loutoumba Légendes et crédits photo :Photo 1 : Le vieux pont
Photo 2 : La délégation marchant sur le tronçon de la montée du Golf
Photo 3 : Luis Gomes Sambo échangeant avec Émile Ouosso
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