Saint-Valentin : les jeunes sensibilisés au sida

Samedi 15 Février 2014 - 15:19

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Chaque année, le monde entier célèbre la Saint-Valentin traditionnellement appelée Fête des amoureux. Á Brazzaville, le réseau national des associations des séropositifs du Congo (Renapc) a organisé le 14 février à son siège une causerie-débat avec les jeunes adolescents sur le thème « On a tous droit à l’amour : je t’aime, tu m’aimes, on se protège »

La rencontre a été placée sous le signe de la prévention du sida et des rapports amoureux protégés, si réellement on aimait son partenaire, à moins d’être sûr de la négativité de sa sérologie.

Le facilitateur Charles Roger Diankembo du secrétariat exécutif permanent du conseil national de lutte contre le VIH/sida a mis l’accent sur les notions de base du VIH/sida, notamment la connaissance de la pandémie, l’importance du dépistage, les différents modes de transmission et de prévention du VIH/sida et l’attitude des jeunes face au virus.

Dans sa communication, il a souligné les deux types de personnes concernées pour le virus : le séronégatif et le séropositif. Il a expliqué aux jeunes de ne pas se fier aux résultats du test de dépistage présenté par des personnes, car les résultats fiables sont ceux qui confirment les résultats trois mois après le premier test. Outre ces explications, ces jeunes ont pris connaissance de la différence entre les caractéristiques du virus, les phases du sida et la séropositivité, ainsi que des possibilités d’éviter maladie. Ces possibilités sont notamment la fidélité, le préservatif et l’abstinence.

Au terme de la communication, le facilitateur a invité les jeunes à éviter la discrimination et à considérer les séropositifs et les malades du sida comme des personnes vivant avec le diabète et des drépanocytaires.

Satisfaite de la rencontre, Guernichte Nkouka a souligné : « La discussion avec les jeunes en de telles occasions est très importante. Beaucoup ignorent encore la maladie du sida et se livrent à leur gré sans inquiétude. La jeunesse est l’avenir de demain, donc elle doit se protéger en vue de construire un lendemain meilleur ».

Elle a, par ailleurs, ajouté : « Dans nos famille, on peut avoir des parents qui souffrent de cette maladie. On ne doit pas les rejeter, mais plutôt aller vers eux en les soutenant dans cette douleur afin qu’ils se sentent aimés et réconfortés. Ce n’est pas en dormant, mangeant ou en dansant avec les personnes infectées qu’on attrape la maladie. »

 

Lydie Gisèle Oko