Conférence générale de la jeunesse : Anatole Collinet Makosso appelle à la mobilisation de tous les jeunes

Vendredi 21 Février 2014 - 13:48

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En prélude aux assises prévues du 25 au 28 février à Brazzaville, le ministre de la Jeunesse et de l’Éducation civique a bouclé, le 20 février, la série de rencontres qu’il avait entreprise depuis le début de la semaine. Anatole Collinet Makosso s’est attaché à échanger avec des jeunes de toutes les sensibilités, aussi bien dans les communautés de croyants, les partis politiques, les associations et les réseaux de jeunesse qu’avec des étudiants et des élèves

La troisième Conférence générale de la jeunesse du Congo sera, entre autres, consacrée au renouvellement des instances dirigeantes du Conseil national de la jeunesse (CNJ) mis en place en 2010. Les rencontres organisées par le ministre de tutelle visaient à sensibiliser les jeunes, quelle que soit leur sensibilité ou situation sociale, à l’importance de cet événement et à solliciter leur contribution pour la réussite de ces assises. Anatole Collinet Makosso les a invités à venir à la conférence pour présenter les problèmes qui les préoccupent afin de trouver ensemble des solutions.

La dernière journée de ces rencontres a été consacrée aux jeunes engagés dans les associations, les mouvements et réseaux de jeunesse de la société civile que le ministre qualifie d’acteurs de terrain. Ils étaient venus nombreux à la préfecture de Brazzaville pour débattre avec le ministre. « Nous ne voulons plus qu’il y ait des gens qui se sentent exclus et d’autres qui décident à leur place. Le CNJ concerne au premier les jeunes qui sont dans les associations, les mouvements et réseaux de jeunesse de la société civile. Il faut qu’ils comprennent l’intérêt de la conférence générale jeunesse. Ils peuvent nous apporter leur témoignage, leur expérience et une contribution conséquente sur les meilleurs moyens d’encadrer notre jeunesse et de répondre aux problèmes auxquels elle est confrontée », a expliqué le ministre.

Il a également rappelé que les organisations internationales faisaient obligation aux États d’impliquer les jeunes dans l’élaboration et la mise en œuvre des programmes les concernant. C’est pour cette raison que le Congo met en place un certain nombre d’instances, comme le CNJ et, récemment, le Parlement des enfants. L’objectif est d’emmener les jeunes à participer avec les pouvoirs publics à l’élaboration et à la mise en œuvre des programmes et des actions des autorités. Selon lui, le mandat du bureau de l’actuel CNJ étant arrivé à terme, il n’était pas normal d’aller à cette conférence en faisant seulement confiance au bureau sortant qui semble montré ses limites.

Organe assurant la défense des intérêts des jeunes, le CNJ se veut également aussi une courroie de transmission entre les jeunes, les réseaux, les associations, les mouvements de jeunesse et les pouvoirs publics.

« Malgré tout le travail réalisé en trois ans, les jeunes ne semblent pas se retrouver dans le CNJ qu’ils ont eux-mêmes mis en place puisqu’il nous arrive encore de les entendre se poser des questions sur la manière dont cette structure a été mise en place, sur la tenue des réunions », a regretté Anatole Collinet Makosso, rappelant que la jeunesse (0 à 35 ans) représentait près de 70% de la population congolaise, soit 2,8 millions de personnes.

Parfait Wilfried Douniama

Légendes et crédits photo : 

Photo 1 : Anatole Collinet Makosso s’adressant aux jeunes des associations et réseaux. Photo 2 : Les participants. (© Adiac)