Crise ukrainienne : le Conseil européen organise un sommet extraordinaire

Selon les chefs d’État européens, la présentation du nouveau gouvernement ukrainien « vaut reconnaissance de sa légitimité », bien qu’il soit un gouvernement de transition, les élections étant prévues avant le 25 mai. Cependant, la légitimité du gouvernement ukrainien reste contestée par la Russie, qui ne compte pas entamer des discussions avec ses membres. Ce qui fut le cas lors de la rencontre de Paris.

À Paris, le secrétaire d’État américain, John Kerry, a rencontré le ministre russe des Affaires étrangères, Serguei Lavrov.  

L’Europe a proposé une aide financière de 11 milliards d’euros. L’accord d’association proposé en 2013 pour organiser le libre-échange entre l’UE et l’Ukraine reste sur la table des négociations et pourrait être ratifié en urgence avant la fin de la session parlementaire européenne, en avril, selon la France. Plusieurs points de discorde demeurent cependant. Par exemple avec les pays limitrophes, qui n’ont pas les mêmes points de vue que le reste du continent. L’Ukraine souhaite une libéralisation du système des visas, alors que les pays européens demandent des garanties avant leur mise en place. En ce qui concerne les sanctions potentielles dont pourrait faire l’objet la Russie, au cas où elle refuserait de se désengager de Crimée, la Pologne par exemple, n’y est pas favorable.

Quant à la question du gaz, qui sera abordée à Bruxelles, avec la recherche de solutions non par pour l’approvisionnement, mais pour l’Ukraine dans un premier temps, sera abordée.