Coopération militaire : le Congo et les États-Unis signent un accord

Cet accord bilatéral, appelé 505, porte essentiellement sur le renforcement de la coopération militaire entre les deux pays. Il s’inscrit dans le cadre de la loi des États-Unis de 1961 sur l’aide aux pays étrangers, relative au transfert des équipements de défense, de formation et d’autres services relatifs à la défense. L’accord 505 permettra, entre autres, aux États-Unis d’Amérique qui soutiennent l’action de la République du Congo et de la communauté internationale dans la résolution de la crise en République centrafricaine (RCA), d’apporter une aide logistique aux éléments des Forces armées congolaises (FAC) déployés à travers la Misca.

À propos des termes de cet accord, les troupes congolaises en partance pour la RCA pourront bénéficier des formations de qualité dispensées par le Programme d’entrainement et d’assistance aux opérations de prévoyance en Afrique (Acota). Ce programme dispense des formations aux organisations régionales et aux soldats nationaux de maintien de la paix.

Sur le plan local, le gouvernement américain mettra à la disposition des FAC un laboratoire de la langue anglaise à Pointe-Noire. Ceci, pour renforcer les aptitudes linguistiques des différents éléments des FAC pour non seulement leur permettre de communiquer aisément lorsqu’ils sont en mission de maintien de la paix, mais aussi pour bénéficier de plus de formations aux États-Unis d’Amérique.

Cet accord, rappelons-le, est en accord avec la déclaration du secrétaire d’État américain John Kerry au sujet de l’engagement des États-Unis en RCA, qui disait en janvier 2014 : « Nous assurons des services de transport, de dotation en équipements et de formation ainsi qu’un appui logistique aux effectifs de la Mission internationale de soutien à la Centrafrique sous la conduite africaine (Misca) et nous nous sommes engagés à verser jusqu’à 101 millions de dollars à cette fin. »

À l’issue de cette cérémonie, la chargée d’affaires américaine s’est exprimée en ces termes : « En fait le protocole d’accord que nous avons signé est le fruit d’une coopération bilatérale de défense qui est déjà très fructueuse. Ce protocole d’accord va permettre d’approfondir et de renforcer le partenariat entre nos deux pays. »