Onzièmes Jeux africains : les juges et arbitres de taekwondo concernés par la préparation

Mercredi 26 Mars 2014 - 15:27

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la Fédération congolaise de la discipline se préoccupe de réactualiser les connaissances des juges et arbitres dans le but de se conformer au standard international

La préparation des Jeux africains ne concerne pas uniquement les compétiteurs de taekwondo qui seront sur les tatamis. Juges et arbitres sont aussi intéressés puisqu’ils ont un rôle non négligeable à jouer dans le suivi des athlètes avant, pendant et après les combats. C’est pourquoi la Fédération congolaise de la discipline (Fécotae) a récemment organisé un stage à leur endroit. La formation était dirigée par l’expert sénégalais Papa Babacar Ndiaye, ceinture noire 4e dan. Les juges et arbitres stagiaires sont venus des départements du Pool, du Niari, de la Cuvette, de Pointe-Noire et de Brazzaville. Malgré l’absence de certains autres départements attendus, la formation a été menée.

Ainsi, pendant près d’une semaine, Papa Babacar Ndiaye a réactualisé les connaissances des stagiaires sur les nouvelles règles d’arbitrage du taekwondo. La Fécotae, à en croire son président Stanislas Mbys, souhaite non seulement que les arbitres et juges congolais de la discipline atteignent un niveau international pour faire carrière à ce niveau, mais aussi accroître leur nombre pour qu’ils officient en nombre pendant les combats et démonstrations des Jeux africains de Brazzaville l’année prochaine. Conscients des enjeux, les stagiaires se sont appliqués pour sortir de cette formation la tête bien faite, selon Papa Babacar Ndiaye. 

Les juges et arbitres ont été soumis à des exercices pratiques. À l’issue d’une évaluation, huit arbitres ont été élevés au rang de 3e degré : Flavenot Diabakana, Victor Bayimissa, Dieudonné Miséré, Richel Outouana, Cissé Hamed, Exaucé Bintsangou, Eloi Ndoumba major de la promotion, Nico Loubayi Zoula. Quatre se sont contentés du statut d’arbitres stagiaires : Jordany Kimbouani, Baba Kouayou, Arsène Ngoma Nguimbi ainsi que Gaëtan Mabiala. L’expert sénégalais qui les a encadrés s’est dit impressionné par leur niveau technique.

L’importance des juges et arbitres lors d’une compétition

Dans des compétitions notamment internationales, l’arbitre est l’œil et l’oreille des athlètes de l’équipe qu’il accompagne. Il lui est permis d’accéder à des réunions, souvent tenues à huis clos, auxquelles les compétiteurs n’ont pas droit de participer. Il s’agit notamment du tirage au sort dans certains cas, de réclamations et même de décisions pour trancher sur les points marqués par tel ou tel athlète sur un cas qui suscite les contestations. Dans ces milieux de décision restreints, l’arbitre représente donc les athlètes de l’équipe, plaide leur cause en ayant l’oreille sur tout ce qui se dit sur eux et l'oeil pour voir ce qui se fait.

Par contre, quand les athlètes prennent part à une compétition sans arbitres dans leur délégation, ils n’ont pas voix au chapitre sur certaines décisions relevant du corps arbitral et peuvent être victimes d’injustices. C’est donc pour faire face à ce genre de situations que la Fécotae prend toutes les dispositions visant à former ses juges et arbitres, outre que ces derniers ont également la charge de former les athlètes sur le règlement qui connaît des modifications.

« Il est inconcevable qu’un athlète aille en compétition sans connaître le règlement. Il vous reviendra donc de permettre à tous les taekwondoins congolais d’avoir la maîtrise des textes réglementant les combats dans des compétitions », a déclaré le président de la Fécotae, s’adressant aux juges et arbitres ayant pris part au stage. C’est sur le terrain que l’on saura si les consignes seront respectées en attendant les autres formations prévues.

Rominique Nerplat Makaya

Légendes et crédits photo : 

Les stagiaires en compagnie du président de la Fécotae (© DR).