ONU : la pollution de l’air à la base de décès de sept millions de personnes

Samedi 29 Mars 2014 - 14:03

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Selon l’Organisation mondiale de la santé (ONU), la pollution de l’air est désormais le principal risque environnemental pour la santé dans le monde.

Près de sept millions de personnes sont décédées prématurément en 2012 à cause de l’exposition à la pollution de l’air. Les nouvelles études établissent même de liens entre  la pollution de l’air à l’intérieur des habitations et à l’extérieur, les maladies cardio-vasculaires et le cancer.

Au niveau régional, révèle l’OMS, les pays à revenu faible ou intermédiaire des Régions OMS de l’Asie du sud-est et du Pacifique occidental sont ceux qui ont enregistré la charge la plus lourde liée à la pollution de l’air en 2012, avec un total de 3,3 millions de décès prématurés liés à la pollution intérieure et 2,6 millions de décès prématurés liés à la pollution extérieure.

«Un air plus propre permet de prévenir des maladies non transmissibles et de réduire les risques chez les femmes et les groupes vulnérables, y compris les enfants et les personnes âgées», déclare le Dr Flavia Bustreo, sous-directeur général de l’OMS chargé de la santé de la famille, de la femme et de l’enfant.

Les femmes et les enfants pauvres, renchérit-il, paient un lourd tribut à la pollution de l’air intérieur, car ils passent plus de temps à la maison à respirer les fumées et la suie que dégagent les fourneaux à bois ou à charbon mal ventilés. Un air plus propre permet de prévenir des maladies non transmissibles et de réduire les risques chez les femmes et les groupes vulnérables, y compris les enfants et les personnes âgées.

Pour sa part, le Dr Maria Neira, directeur du département OMS Santé publique, déterminants sociaux et environnementaux de la santé, soutient que les risques dus à la pollution de l’air sont désormais plus importants qu’on ne le pensait, en particulier en ce qui concerne les cardiopathies et les accidents vasculaires cérébraux. « Peu de risques ont un impact supérieur sur la santé mondiale à l’heure actuelle que la pollution de l’air; les données factuelles indiquent la nécessité d’une action concertée pour rendre l’air que nous respirons plus propre.», dit-elle.

Aline Nzuzi