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CFCO

Lundi 20 Juillet 2020 - 19:26

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La reprise samedi dernier de la liaison ferroviaire entre Pointe-Noire et Brazzaville a envoyé indiscutablement un signal fort à tous ceux qui doutaient de la capacité du Congo, de notre Congo, à surmonter les obstacles qui se sont élevés ces dernières années sur sa route. Elle démontre en effet notre volonté mais aussi notre capacité de réparer les dégâts provoqués sur cette ligne stratégique lors des troubles qui ont perturbé le département du Pool, de relancer les échanges humains et économiques entre les deux plus grandes villes du pays, de mettre en place des barrières contre le coronavirus qui ne bloquent pas la vie collective.

 

S’il faudra sans doute un peu de temps pour que la reprise du trafic grâce au CFCO produise les effets attendus par toute la nation congolaise, il est dès aujourd’hui certain qu’une nouvelle page de la compagnie sur laquelle repose l’essentiel des échanges entre la capitale et la ville océane vient de s’ouvrir. Et que, de ce fait, tous les espoirs sont à nouveau permis pour la nation tout entière même si les effets concrets de cette réouverture ne seront pas immédiats.

 

Ce que chacun de nous doit comprendre, dans le moment très particulier que nous vivons, c’est que le rebond qui se prépare et qui profitera à tous repose pour une large part sur la relance des liaisons physiques entre les différentes régions du pays : routières et aériennes bien évidemment, mais aussi ferroviaires. Et que ces dernières vont prendre dans les mois à venir une importance plus grande encore en raison, d’une part, de la modernisation des trains et des voies ferrées, mais d’autre part aussi grâce à la mise en place de liaisons ferroviaires avec nos voisins parmi lesquelles figure en bonne place la construction du pont route-rail qui reliera demain Brazzaville et Kinshasa.

 

Remercions dès à présent les autorités de notre pays qui, loin de baisser les bras dans la période très dure que nous vivons, ont mis et mettent tout en œuvre pour résoudre sans attendre les problèmes très matériels auxquels nous sommes confrontés. Si elles n’avaient pas anticipé la sortie de crise qui se produira tôt ou tard, nous mettrions en effet un temps beaucoup plus long pour repartir du bon pied sur la voie de l’émergence et du progrès.

 

 

Les Dépêches de Brazzaville

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