Course

La course pour les élections sénatoriales a commencé depuis la publication, le 19 juin, du décret convoquant le corps électoral pour le 20 août prochain. Un scrutin au suffrage universel indirect mais aux multiples enjeux politiques.

Le premier enjeu parmi tant d’autres est que le Sénat étant la chambre haute du Parlement et son président la deuxième personnalité de l’Etat, la révision des mandats est susceptible de redistribuer les cartes au niveau des postes occupés.

Le second enjeu s’explique par le branle-bas observé au sein des partis politiques où l’heure est à la sélection des candidatures et au choix des personnalités répondant aux critères définis aussi bien par la loi électorale que par les documents fondamentaux de ces organisations.

Par ailleurs, les sénatoriales ne se déroulent pas dans la même ambiance populaire que l’élection présidentielle ou les élections législatives. Les sénateurs étant élus par les conseillers municipaux et départementaux, il est rare que les candidatures indépendantes recueillent suffisamment de suffrages pour gagner un siège.

Néanmoins, chaque échéance électorale constitue pour les formations politiques une occasion de s’investir pleinement dans la compétition avec l’espoir de bousculer le rapport des forces au sein des institutions électives.