Opinion
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EngouementLundi 7 Mars 2016 - 15:40 Ce qui frappe le plus les observateurs qui suivent le début de la campagne électorale est l'engouement manifeste de la société civile pour un scrutin que l'on prédisait, à tort, terne et peu vivant. Qu'elles se déroulent en salles ou en plein air les rencontres organisées par les différents candidats pour présenter leur programme sont l'occasion de débats aussi vigoureux que populaires vers lesquels affluent un grand nombre de supporters. La preuve est ainsi faite que loin d'être joué d'avance le premier tour de l'élection présidentielle sera un véritable tournoi. Tout naturellement les regards se tournent en priorité vers le candidat de la majorité, Denis Sassou N'Guesso. Pour plusieurs raisons qui se combinent : d'abord, bien sûr, parce qu'en sa qualité de président sortant il est attendu plus que quiconque sur son programme pour les cinq années à venir ; ensuite, parce qu'ayant choisi de descendre au plus près des citoyens dans tous les départements que compte notre pays, il donne à chacun l'occasion de le voir et de l'entendre ; enfin, parce que les thèmes autour desquels s'articule sa campagne se trouvent au cœur même des préoccupations du peuple congolais. Les jours à venir - il en reste tout juste onze avant la fin de la campagne - permettront de juger si l'énergie déployée par les candidats à la magistrature suprême et l'engouement que celle-ci génère au sein de la société civile constituent une vague de fond, ou bien s’ils ne sont au contraire que passagers. Mais tout semble indiquer, aujourd’hui, que l'élection présidentielle de 2016 marquera un tournant dans l'affirmation du régime démocratique qui nous régit par une implication accrue des citoyens. Si, effectivement, l'engouement que nous constatons se confirme jusqu'au 20 mars la preuve sera apportée de façon indiscutable que le changement de la Constitution voulu par le président de la République et approuvé le 25 octobre dernier à une majorité écrasante par les citoyens répondait bien aux attentes du plus grand nombre. Peut-on rêver meilleure réponse à ceux qui, pendant des mois, ont tenté d'empêcher cette réforme institutionnelle aussi nécessaire qu'évidente ?
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