Opinion

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Par le fleuve

Dimanche 16 Octobre 2022 - 0:56

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Dans un précédent texte, en cette même chronique, nous parlions de la création au sein du gouvernement Makosso II d’un ministère en charge de l’Economie fluviale et des Voies navigables. Le constat que nous dressions alors était que l’une des structures considérées comme l’épine dorsale de ce département ministériel, le Port autonome de Brazzaville et ports secondaires (PABPS), se trouvait dans un état déplorable.

En prenant solennellement l’engagement de relever les défis liés, entre autres, à la relance du fonctionnement du PABPS, le ministre de tutelle a conscience du travail qui l’attend. C’est peu dire qu’à travers les voies navigables, le Congo, pays doté d’un réseau hydrographique impressionnant, peut augmenter les recettes de l’Etat grâce aux activités menées au sein de ces entités.

En dépit de la précarité de la flotte publique, la route du fleuve est toujours empruntée par les commerçants congolais et les marchands venant d’autres pays voisins dont l’essentiel des transactions se déroule sur l’eau. Les descentes entreprises par le ministre de l’Economie fluviale et des Voies navigables en fin de semaine dernière lui auront sans doute permis de toucher du doigt les écueils qu’il a à cœur de surmonter.

Au nombre de ces écueils figure une brochette de dettes impayées qui ajoutent aux difficultés de reprise d’affaires rentables dans les différentes entités du ministère. Permettre à ces dernières de rentrer dans leurs droits, et aux employés de jouir de leur outil de travail sera sans doute l’une des batailles du nouveau ministre. Pour cela, il devra s’appuyer sur les techniciens chevronnés que les circonstances du délabrement des voies navigables ont laissé sur le quai.

Par ailleurs, le caractère transversal de ce département ministériel est un atout indéniable car bien entendu, il peut influer sur d’autres secteurs de l’économie nationale. Dans la perspective du développement touristique, le fleuve Congo et ses affluents sont des axes sur lesquels pourraient converger des initiatives porteuses de profits pour le pays et les personnes qui s’activent autour. Il suffit d’oser.

Les Dépêches de Brazzaville

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