Opinion
- Éditorial - Les Dépêches de Brazzaville
- Réflexion - Jean-Paul Pigasse
- Le fait du jour - Gankama NSiah
- Humeur - Faustin Akono
- Chronique - Boris Kharl Ebaka
- Brin d’histoire - Mfumu
- Tribune libre - Sergueï Lavrov
- Idées-forces - Les Dépêches de Brazzaville
- Analyse - Xinhua
RetraitJeudi 9 Janvier 2025 - 9:46 Alors qu’elles devaient ce mois-ci affronter les Béninoises dans deux matches décisifs, le forfait officiellement acté des Congolaises de moins de 17 ans dès le premier tour préliminaire des éliminatoires de la Coupe du monde de football est un signe qu'elles ne démarrent pas cette nouvelle année sur un bon pied. Les contraintes financières et institutionnelles invoquées prouvent aussi que la sélection des dames paie comptant les conséquences de la crise que traverse le football congolais depuis le 5 octobre 2024, date fatidique marquée par l’expulsion du Comité exécutif du siège de la Fédération congolaise de football qu’il était censé occuper au moins jusqu’à la fin de son mandat en 2026. Ce forfait est d’autant plus lourd qu’il s’ajoute à l’absence de compétitions, les jeunes congolaises n’ayant pas bénéficié d’une préparation adéquate, contrairement à celles d'autres nations. C’est un coup d’arrêt préjudiciable pour ces sportives qui croyaient progresser, aidées en cela par leur participation aux tournois scolaires de la Confédération africaine de football. Derrière ce retrait, se profile sans doute la difficulté à promouvoir le football féminin dans notre pays. Les pouvoirs publics misent, en effet, beaucoup plus sur la catégorie hommes dans ce domaine, alors que faisant preuve de bonne volonté, les jeunes footballeuses congolaises nourrissent l’espoir d’écrire leur propre histoire. Les Dépêches de Brazzaville Edition:Édition Quotidienne (DB) Notification:Non |