Opinion
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TranshumanceVendredi 18 Octobre 2024 - 16:40 Il n’est pas faux de reconnaître que nombre de mesures sont prises pour lutter contre la fraude, sous toutes ses formes, en milieu scolaire. Seulement, il y a encore du travail à faire. Parmi les fléaux auxquels les gestionnaires du système éducatif doivent s’attaquer cette année figure la transhumance. Il s’agit d’une pratique qui consiste, pour les élèves, à suivre les cours dans une école où ils sont régulièrement inscrits et candidater à tel ou tel examen d’Etat dans une autre, souvent de l’arrière-pays. La transhumance est interdite et punie par les textes qui réglementent l’école congolaise. Pourtant, les responsables de certains établissements scolaires, parfois en complicité avec les parents, la perpétuent mettant en péril l’avenir des apprenants car les sanctions qui prévoient, entre autres, trois ans d’arrêt de scolarité, les concernent en premier. Le cas suffisamment illustratif est celui de la session passée du brevet d’études du premier cycle où près de deux cents élèves, des filles en majorité, inscrits dans une école privée de Brazzaville s’étaient déplacés dans le département du Pool afin d’y passer frauduleusement les épreuves. Mais les services de sécurité les avaient interceptés à temps, bien avant leur départ, compromettant dès lors toute velléité de tromperie. Après avoir entendu les parents d’élèves impliqués dans cette forfaiture et les candidats, au nom du gouvernement, le ministre de l’Enseignement préscolaire, primaire, secondaire et de l’Alphabétisation leur avait accordés une grâce en vue de sauver leur année scolaire. Une fois n’est pas coutume, dit-on. La grâce ne sera donc pas toujours au rendez-vous pour les examens d’Etat qui pointent à l’horizon. Il y va de la crédibilité de l’école congolaise, des diplômes qu’elle délivre et de l’avenir de toute une jeunesse. Les Dépêches de Brazzaville Edition:Édition Quotidienne (DB) Notification:Non |