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Biennale des arts et des lettres : l’heure est au bilanDimanche 19 Octobre 2014 - 4:45 Le directeur général des Arts et des Lettres, Jean-Luc Aka-Évy, coordonnateur de l’événement livre ses premières impressions sur le déroulement de la deuxième biennale dont les festivités avaient commencé le 15 octobre La culture congolaise s’est ouverte au public, le conviant, au cours de ces trois journées, à assister aux débats d’experts et à échanger avec eux. Pourtant, ces assises ont relevé une faible participation des jeunes, des femmes ou des publics issus des quartiers populaires. Un manque d’engouement auquel Jean-Luc Aka-Évy essaye de trouver des arguments même s’il dit le regretter : « L’emplacement peut justifier ce que l’on constate. Le Palais des congrès est un endroit symbolique représentant la République. Notre souhait avait été de convier tout le monde, tous les Congolais parce que cette biennale est une fête populaire où tous sont invités. » Mais, souligne Jean-Luc Aka-Évy, jamais la fête n’aura été totale sur tous les plans artistiques. L’événement a permis de mettre la culture congolaise en promotion à travers les nombreuses rencontres, les spectacles ou les colloques qui ont donné tout son sens au concept de « Brazzaville, ville créative » et inscrite au patrimoine de l’Unesco dans le domaine particulier de la musique. Un statut que font vivre des événements comme le Fespam, les Feux de Brazza, la Nuit du Congo à…, etc. À côté de tous ces rendez-vous, la Biennale des arts et des lettres occupe désormais une place importante, comme le reconnaît Jean-Luc Aka-Évy : « La Biennale dans son ensemble s’est bien passée, avec de très belles expositions artistiques, parmi les plus belles qu’on a faites depuis des années, mais également avec des tables rondes littéraires étonnantes et des colloques de haut niveau. Au sud du Sahara, la littérature, la poésie et même la musique se portent bien. » Luce-Jennyfer Mianzoukouta Légendes et crédits photo :Photo : Le directeur général des Arts et des Lettres, Jean-Luc Aka-Évy. (© Adiac) |