Arriérés de salaire d’Ibenge : Barthélemy Okito donne sa version des faits

Les six mois d’arriérés de salaire du sélectionneur des Léopards, Florent Ibenge Ikwange, a focalisé l’attention des journalistes au cours de la conférence de presse animée le 5 juillet 2016 au siège de la Fédération congolaise de football association (Fecofa) par le patron du staff technique national. Sur instance de ces derniers, Florent Ibenge affirmait qu’il n’avait pas touché son salaire depuis six mois et qu’il n’avait pas compris pourquoi le secrétaire général aux Sports, Barthélemy Okito Oleka, avait bien auparavant déclaré qu’il ne s’agissait que de deux mois d’arriérés de salaire. Florent Ibenge fustigeait aussi une sorte de maffia qui pourrait exister et tempêter: « Je ne laisserai pas une partie de mon salaire à quelqu’un qui ne fait rien ».

Quelques heures après la conférence de presse, le secrétaire général aux Sports a réagi aux propos du sélectionneur des Léopards, dans une intervention sur la radio RTGA/World. Barthélemy Okito a indiqué : « Je ne peux pas parler de salaire de Florent Ibenge, parce que j’en connais la vérité. Les gens qui m’incriminent sont manipulés par la Fédération congolaise de Football (Fecofa) ». Le Premier ministre, a-t-il dit, avait donné des instructions afin que les arriérés du sélectionneur soient épongés. Selon le secrétaire général aux Sports, le ministre des Sports Denis Kambayi avait fait venir Florent Ibenge afin d’harmoniser les vues et avoir des précisions sur les deux cents mille dollars américains que réclamerait le sélectionneur des Léopards ; savoir s’il s’agissait du salaire, des frais de loyer ou des frais de voyages.

« Je n’ai jamais parlé de cette affaire des arriérés de salaire de Florent Ibenge. C’est faux tout ce qui circule comme information sur ma personne. Je suis profondément touché et l’opinion doit savoir que c’est moi qui ai fait qu’il soit sélectionneur des Léopards. C’est moi qu’il a contacté le premier. Je n’ai pas à envier son salaire. Le mal pour moi tire sa source dans le fait que j’ai dénoncé les manœuvres de la Fecofa, en vue de lutter contre l’impunité. J’ai fait mon travail comme secrétaire général, et les gens m’ont haï. Je pense que c’est un règlement des comptes », a plaidé Barthelemy Okito sur Radio Rtga/World relayé par le quotidien L’Avenir de ce même groupe de presse.