Arts et lettres : vingt et une recommandations pour repositionner l’industrie culturelles congolaise

Mardi 29 Novembre 2016 - 17:30

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La directrice du cabinet du ministre de la Culture et des arts, Emma Mireille Opa Eliona clôturé le 28 novembre à Brazzaville, la 3e édition de la biennale congolaise des arts et lettres qui a formulé au total vingt et une recommandations visant l’émergence du potentiel culturel et artistique congolais.

Parmi ces recommandations on peut citer celle demandant aux chercheurs de prendre en compte les mutations intervenues dans le monde avec l’autonomisation de la discipline esthétique ;   celle sur la nécessité pour les professionnels africains d’avoir la maitrise des nouvelles technologies de l’information et de la communication (Ntic) et de les domestiquer à travers l’importance évidente de l’environnement numérique dans la réactivité, la nécessité de préserver les contenus en rapport avec l’identité culturelle africaine.

Les participants ont recommandé la mise en oeuvre du programme de formation professionnelle pour les créateurs africains et l’organisation à cet effet des rencontres entre les spécialistes des industries culturelles et artistiques avec les professionnels du numérique; demander aux responsables publics d’adapter les législations pour assurer la protection et la promotion des produits de la création dans cet environnement. Ils ont notamment suggeré qu’il soit tenu compte de la nécessité d’une répartition juste des bénéfices entre les détenteurs de droits, les distributeurs numériques et les fournisseurs d’accès.

Autres recommandations : que les professionnels africains soient informés  de la complexité de la situation de l’environnement du numérique  et d’envisager de former des agrégats en vue d’un contrôle indispensable pour la sauvegarde des identités africaines. Ils ont de même recommandé aux Etats africains de démontrer à cet égard leur volonté politique pour faciliter la tâche aux professionnels des arts et des lettres; que les Etats facilitent l’accès pour tous à l’Internet et que l’utilisation de celui-ci soit orientée beaucoup plus vers la formation des jeunes plutôt que vers les jeunes et les loisirs.

Par rapport au panel III, les participants ont  suggéré aux professionnels, aux éditeurs et aux Etats de poursuivrent la promotion du livre et de la lecture afin d’aider les jeunes  attirés par les mirages des Nouvelles technologies de l’information et de la communication (Ntic) à se doter d’une information solide sur les contenus de la culture africaine  et de transformer l’université classique en université apprenante. L’institution de l’université virtuelle en vue d’un apprentissage en ligne qui complète le mode classique d’enseignement.

Rappelons qu'à l'ouverture, le ministre d'État, ministre de la Construction, de l'urbanisme, de la ville et du cadre de vie, Claude Alphonse Nsilou, a déclaré que : « L’œuvre littéraire de Cheik Hamidou Kane, magistrale, d’aventure ambiguë, qui a marqué un impact décisif les lettres africaines, recevra ici l’honneur de la biennale ».  Il a salué les éditions clefs de Yaoundé qui ont jeté un impact sur les arts numériques.

Cette cérémonie d'ouverture avait été rehaussée de la présence du secrétaire général de la mairie de Brazzaville, Abraham Ibéla, du ministre de la Fonction publique et de la réforme de l’Etat, Aimé Ange Wilfrid Bininga et des délégations venues du Cameroun, de la Russie et du Sénégal, pays à l’honneur de cette 3e édition de la biennale congolaise des arts et des lettres.  

Fortuné Ibara

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