Bassin du Congo : le Fonds bleu effectif l’année prochaine

Samedi 7 Octobre 2017 - 15:15

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La conférence extraordinaire de Brazzaville sur la mise en œuvre de la Commission Climat du Bassin du Congo a décidé de faire du fonds bleu pour le Bassin du Congo le principal outil financier pour accélérer une meilleure exploitation durable des ressources naturelles dans cette région et minimiser les effets du changement climatique. 

Les ministres de l’Environnement et des finances de la Communauté économique des États de l'Afrique centrale (CEEAC) et de la Communauté de l’Afrique de l’Est (EAC), réunis à Brazzaville du 3 au 5 octobre, se sont en effet donné rendez-vous en janvier 2018 pour lancer une mobilisation financière destinée à rendre actif le Fonds bleu du Bassin du Congo.

Grâce à un plan d’action de mobilisation des capitaux, il s’agit de lancer des projets prioritaires destinés à consolider les engagements respectifs des 16 pays que forment les deux communautés. Les pays doivent lutter contre les effets du changement climatique pour avancer ensemble et accélérer la réalisation des initiatives visant à renforcer la résilience du continent face aux menaces du dérèglement climatique.

A Brazzaville, les ministres ont réussi à se convenir sur une position commune face à la 23e Conférence des parties (COP23) à la Convention cadre des Nations unies sur les changements climatiques, prévue du 6 au 17 novembre à Bonn, en Allemagne. C’est d’ailleurs en marge de cette COP que se tiendra la prochaine réunion de la Commission Climat du Bassin du Congo, présidée par le président Denis Sassou N’Guesso.

« Nous recommandons que le président de la Commission du Bassin du Congo poursuive ses efforts d’accélération de l’opérationnalisation de la Commission du Bassin du Congo, du Fonds bleu pour le Bassin du Congo », ont déclaré les ministres africains, saluant l’engagement du président congolais en faveur du climat.

Avec 250 millions d’habitants sur une superficie hébergeant 10 % de la diversité mondiale, le Bassin du Congo, arrosé par le fleuve éponyme long de 4700 kilomètres, constitue le deuxième poumon écologique de la planète après l’Amazonie.

Face aux désastres que cause le changement climatique, il est plus qu’urgent d’agir, a rappelé Arlette Soudan-Nonault, ministre congolais du Tourisme et de l’environnement qui a clos les travaux de la conférence.

« Le fonds bleu, comme tous les autres, se doit d’être opérationnel (…) N’oublions pas que l’écologie n’est pas une option, mais une nécessité de survie pour l’espèce humaine. N’oublions pas non plus que nous ne sommes pas les propriétaires de cette terre généreuse sur laquelle nous vivons mais seulement ses gardiens », a-t-elle rappelé.

Quentin Loubou

Légendes et crédits photo : 

Photo de famille des ministres de la CEEAC et CAE

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