Biecale : la 3e édition se termine en apothéose

Mardi 29 Novembre 2016 - 18:13

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Ouverte le 26 novembre, la 3e édition de la Biennale des arts et des lettres (biecale) bloc n°4 a pris fin, le 28 novembre, au Centre culturel Jean-Baptiste-Tati-Loutard en présence d'Antoine Distel Baniakina, conseiller socioculturel du préfet de Pointe-Noire, des directeurs départementaux concernés, des artistes et du public.

Après les deux premières éditions organisées à Brazzaville, la Biecale a été décentralisée. Cinq blocs départementaux ont été constitués  dont le bloc n° 4 Pointe-Noire-Kouilou dans l'objectif de faire éclore et favoriser la promotion des talents culturels et artistiques du terroir. «La création artistique et littéraire face au développement du numérique » est le thème choisi cette année par le ministère de la Culture et des Arts. « Cet espace d’expression des talents culturels, d’échanges et de débats comprend un volet festival et un volet compétition qui s’appuient tous sur des sessions de renforcement de capacités des  artistes et des écrivains, des spectacles vivants, des arts figuratifs, des arts visuels, des arts de vivre, du colloque et un marché des arts et des lettres », a dit Fabien Obongo, directeur départemental des Arts et des Lettres de Pointe-Noire et président du comité interdépartemental de la biennale.

Félicitant l’initiative du ministère de la Culture et des Arts d’avoir institué la biennale dont le thème cette année cadre bien avec les techniques d’information et de communication en phase avec l’installation de la fibre optique, outil essentiel du développement et de la diversification de l’économie nationale, Antoine Distel Baniakina a renchéri :« La biennale s’inscrit aussi dans le droit fil de la cérémonie du 58e anniversaire de la proclamation de la République du Congo ». Pour cette première édition décentralisée à Pointe-Noire et au Kouilou, le public a eu droit pendant les trois jours des réjouissances à la déclamation des textes, aux expositions-vente des livres et objets d’art, à la musique, à la danse traditionnelle, au théâtre, aux conférences débats, à la musique tradi-moderne et moderne.   

Lors de la première journée, les allocutions ont été agrémentées par la lecture des extraits de textes des ouvrages d’Alphonse Kala, Ninelle Nsiloulou, Nzenzé Kazis, Robert Tinou par leurs auteurs. En fin de journée, Fabienne Bidou, directrice de l’IFC, a exposé sur le 1er thème  de cette 3e édition.  Le deuxième thème « L’écrivain congolais face à la nouvelle République » a été développé le lendemain par l’écrivain Georges Mavouba Sokate sous la modération d’Alphonse Kala. Deux troupes excellant dans le théâtre populaire ont clôturé la deuxième journée qui a été marquée par une animation culturelle des ensembles tradi-modernes, de la musique sacrée et des orchestres modernes.

La fête a été belle mais laisse cependant un goût d’inachevé :  «Nous avons affiché un sentiment d’une soif à moitié étanchée du fait du temps qui a été trop court pour cette activité », a regretté Fabien Obongo à la clôture de la biennale.

Depuis 2012, le ministère de la Culture et des Arts a institué un évènement culturel national dénommé Biecale dont les objectifs sont, entre autres, faire découvrir et valoriser les produits artistiques et littéraires congolais, stimuler la création artistique et littéraire, promouvoir le patrimoine artistique et littéraire et les créations congolaises.

Hervé Brice Mampouya

Légendes et crédits photo : 

Photo 1: Les officiels et les écrivains photo 2: Les officiels admirant les artistes crédit photos"Adiac"

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