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Mercredi 5 Juin 2019 - 13:30

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BAD

La Banque africaine de développement (BAD), en collaboration avec la Fondation Thomson Reuters, a organisé à Abidjan, en Côte d’ivoire, un atelier de formation sur le développement durable, au bénéfice d’une trentaine de journalistes africains. Ces derniers sont venus du Cameroun, de la République démocratique du Congo, du Maroc, de la Tunisie, du Nigeria, du Cap Vert, de Côte d’ivoire, du Mali, du Bénin, du Burkina, du Togo, etc. Le but de cet atelier est d’amener les journalistes à diagnostiquer les besoins réels des communautés à travers l’Afrique.

Cameroun

Des dizaines de jeunes ont pris d'assaut, le 3 juin, la localité de Wum, située à une cinquantaine de kilomètres au nord de Bamenda, dans la région du nord-ouest anglophone. Au moins six personnes ont été tuées et des dizaines de maisons brûlées. Tout a commencé avec la découverte du corps sans vie d'une personnalité locale importante. Aussitôt imputée aux séparatistes ambazoniens, elle a déclenché la colère des membres de la communauté du défunt, pour la plupart éleveurs. Selon plusieurs témoignages, près d'une centaine d'entre eux, armés de machettes et de bâtons, s'en prennent alors aux villageois. Les différentes tentatives de médiations des autorités et des chefs traditionnels n'y ont rien changé. Plusieurs habitants accusent notamment les forces de sécurité de passivité, voire de compromission pour n'avoir rien fait pour empêcher les exactions des dizaines de groupes d'éleveurs.

RDC

L’épidémie d’Ebola qui sévit dans l’est de la République démocratique du Congo (RDC) compte désormais 2 008 cas, dont 1 914 confirmés et 94 probables, selon la dernière annonce du ministère de la Santé. Au total, 1 346 décès ont été enregistrés et 539 personnes guéries. Malgré ce cap des 2 000 cas franchi, les évolutions de ces dernières semaines sont positives bien que la vigilance reste de mise, selon les autorités congolaises. Parmi les évolutions positives, le ministère de la Santé note une légère amélioration de la situation sécuritaire et le confinement géographique de l’épidémie. Mais le risque reste toutefois élevé compte tenu des mouvements importants de la population. Les leaders communautaires, les sensibilisateurs et experts psychosociaux s'impliquent davantage pour briser la résistance des villageois contre le traitement et les mesures préventives.

Libye

Les migrants retenus dans des centres de détention vivent dans des conditions particulièrement difficiles, souffrant de malnutrition et de maladies, a dénoncé l'ONG Médecins sans frontières (MSF), le 4 juin, à Rome. Selon MSF, il y a  cinq mille huit cents réfugiés détenus dans les camps de détention libyens et certains de ces camps sont proches des zones de combats opposant les troupes du maréchal Haftar, l'homme fort de l'est du pays, aux forces du gouvernement d'union nationale dirigé par Fayez al-Sarraj et siégeant à Tripoli. Nombre de ces personnes pourraient avoir droit au statut de réfugiés et à un accueil dans un pays développé, mais les évacuations se font au compte-goutte. Ces dernières semaines, quatre cents personnes de ces camps ont été évacuées, mais dans le même temps, les garde-côtes libyens ont ramené mille deux cents personnes interceptées en mer.

Soudan

Le mouvement de contestation dans le pays restait déterminé à poursuivre la mobilisation, rejetant l'appel à des élections par les militaires au pouvoir deux jours après la dispersion sanglante d'un sit-in de manifestants à Khartoum, qualifiée de « massacre ». Selon un bilan du Comité central des médecins, proche de la contestation, plus de quarante personnes ont trouvé la mort et des centaines de blessés ont été enregistrés. Ce sit-in, dans le prolongement de la contestation inédite déclenchée en décembre, avait débuté le 6 avril pour réclamer le départ du président Omar el-Béchir, destitué par l'armée cinq jours plus tard et remplacé par un Conseil militaire de transition. Le rassemblement s'est poursuivi pour exiger le transfert du pouvoir aux civils.

Egypte

Le pays a remboursé quatre cent six millions de dollars de dettes à la Banque africaine d’import-export (Afreximbank) en mai dernier, a annoncé la Banque centrale égyptienne, dans un communiqué rendu public le 2 juin. L’institut d’émission a précisé avoir remboursé ces dettes à Afreximbank, alors que les réserves de change du pays ont atteint des niveaux record, 44,218 milliards de dollars à fin avril, contre 44,11 milliards de dollars au 31 mars. La dette extérieure de l'Egypte a atteint 96,6 milliards de dollars au 31 décembre 2018, contre 82,88 milliards de dollars une année auparavant, ce qui représente une augmentation de 16,5%.

Josiane Mambou Loukoula et AFP

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