Commémoration : les Ponténégrins fêtent la 1re année de la Nouvelle République dans la prière

Mercredi 26 Octobre 2016 - 18:04

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À l'occasion de l'an 1 de la Nouvelle République,  une messe d'action de grâces a été célébrée, le 25 octobre, dans la ville océane à la place de la République, notamment au rond-point du 1er arrondissement Émery Patrice Lumumba.

Organisée sur le thème «Le Congo est indivisible de par sa Constitution et sa composition », la cérémonie a été supervisée par le préfet du département de Pointe-Noire, Alexandre Honoré Paka, en présence du commandant de la zone militaire de défense n°1, le général de brigade Jean Olessongo Ondaye, des forces vives du département de Pointe-Noire et des fidèles des différentes confessions religieuses.

La place de la République a été, en effet, prise d’assaut dès les premières heures de l’après-midi jusqu’au soir par de nombreux habitants de la capitale économique. C’est avec beaucoup d’attention que l’auditoire a suivi la prédication du père Maxime Oumba de l’Église orthodoxe dont l’évangile a été tiré dans Luc 4V16-22. Dans son homélie, le père a invité le public  à cultiver les valeurs de l’unité, d’amour, de pardon et de travail qui conduisent au progrès. «La Nouvelle République n’est autre que la grâce, c’est la bénédiction. Ce qui veut dire pardonnons-nous les uns les autres, ne regardons pas ce qui était hier, mais regardons un départ vers le chemin comme Jésus a dit : Je suis le chemin, la vérité et  la vie. Si tous, nous regardons ensemble vers Dieu sans pourtant regarder la paille qui est dans l’œil de l’autre, sans pour autant regarder ce que  l’autre, nous gardons en nous cette unité et cet esprit de réconciliation et du pardon » , a-t-il affirmé

Aux hommes politiques, le père Maxime Oumba, à travers le livre des actes  des apôtres 4V 32, leur a rappelé : «La première communauté avait une âme et un cœur unis et en eux il n’y avait que la grâce et la paix et c’est cette paix que nous demandons aujourd’hui, la paix et l’amour du prochain. Aimons-nous les uns les autres comme Dieu nous a aimés, pardonnons-nous les uns les autres comme Dieu nous a pardonnés, prions les uns les autres comme Dieu nous l’a recommandé, demandons les uns les autres comme Dieu l’a voulu et ce que nous demandons au nom du seigneur nous l’obtiendrons », a-t-il signifié en ajoutant que le Congo et avec lui, tous ses départements.

Au cours de ce culte, la population de Pointe-Noire a adressé un message de soutien au président de la République en ces termes : « Nous, population du département de Pointe-Noire, rassemblée ce jour à la place de la République, soutenons sans relâche son Excellence Denis Sassou N’Guesso, président de la République, chef de l’État et le rassurons que les évènements du passé ne sont plus que des antécédents et que les populations sont dans l’éveil permanent et finalement définitif. C’est donc, dans cet élan d’éveil que les Ponténégrins condamnent  avec la dernière énergie, toute action nuisible, suicidaire et meurtrière des Ninjas nsilulu du pasteur Ntoumi qui sèment la terreur, la désolation dans le Pool », a souligné le conseiller sociopolitique du préfet, Antoine Baniakina. 

Après le culte, il s’en est suivi le concert dont le bal a été ouvert par le groupe Makandas. Cette occasion a permis aux Ponténégrins regroupés au niveau de la place de la République de vibrer comme un seul homme la main dans la main en criant haut et fort que ce qui devrait unir les Congolais reste et demeure très fort que ce qui pourrait les diviser.

Cette journée de culte a été précédée le 24 octobre par l’organisation par les autorités préfectorales de Pointe-Noire d’une tribune radio-télévisée sur le thème « La Nouvelle République, 1 an après : bilan et perspectives » dont le principal intervenant était maître Martin Mbéri en sa qualité d’homme politique. Ce dernier, avec le franc parlé qu’on lui reconnaît, a évoqué les grandes réalisations du premier gouvernement de la Nouvelle République une année après. Et autour de la table, on a noté aussi la présence d’autres intervenants, notamment maître Claude de Celho pour le compte des partis politiques, Jean François Kando pour le compte des dynamiques, Véronique Louémbé Gnitou pour les parlementaires, Félicité Meno Diop pour le genre et  Jean Baptiste Goma Mavanga pour les sages.

Faustin Akono et Charlem Léa Legnoki

Légendes et crédits photo : 

Photo 1 -Vue de la tribune de la cérémonie Photo 2 -Les responsables des confessions priant pour le pays Photo 3 -Le père Maxime Oumba attentivement suivi par le public

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