Commerce : Brazzaville abrite une formation sur la politique commerciale du Congo

Mardi 21 Janvier 2014 - 16:58

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Ouverte le 21 janvier à Brazzaville, par la ministre du Commerce et des Approvisionnements, Claudine Munari, cette session vise à renforcer les capacités des cadres et agents du ministère, dans la perspective d’améliorer la politique commerciale du Congo

La formation, qui s’étend sur deux jours, se tient dans le cadre du projet de renforcement des capacités commerciales et entrepreneuriales en République du Congo (PRCCE), co-piloté par le Congo et l’Union européenne. Pendant les travaux, les cadres et agents du ministère sont édifiés sur le diagnostic de la situation commerciale du Congo. Une étude a été menée à la fois sur le marché interne et à l’export, visant à identifier l’ensemble des problèmes qui font obstacle au bon fonctionnement du commerce dans le pays. Les experts du PRCCE présentent aux participants les différents instruments de politique commerciale, actuellement appliqués en République du Congo, ainsi que leurs perspectives. Dans leurs communications, ces mêmes experts présentent les actions prioritaires du ministère de tutelle sur les trois prochaines années.

Les priorités du ministère se focalisent entre autres sur : l’amélioration de la fluidité de l’approvisionnement du marché ; la facilitation des échanges commerciaux ; l’amélioration de l’environnement commercial et du climat des affaires ; ainsi que l’application de la réglementation en matière de normalisation et de métrologie.

Dans le souci de voir son département intégrer la dynamique de l’émergence à l’horizon 2025, la ministre Claudine Munari a exhorté ses collaborateurs à changer leurs habitudes et travailler avec des objectifs précis, pour le bien des populations. « Nous sommes un ministère transversal et notre action dans la société est plurielle, du fait que c’est nous qui devons permettre le bon échange dans notre pays. C’est nous qui permettrons à tous les opérateurs économiques de pouvoir vaquer à leurs occupations sans trop de complications », a indiqué la ministre du Commerce et des Approvisionnements. Elle a aussi saisi l’occasion pour donner quelques orientations à ses collaborateurs. « Quand un opérateur économique vient dans notre administration, il doit sortir de là content. Ne pensez pas que quand nous sommes dans les bureaux, nous sommes des patrons et que les usagers qui viennent nous voir sont comme des mendiants. Au contraire, ils sont dans leurs droits et nous devons les recevoir avec la plus grande courtoisie », a-t-elle conclu.

Firmin Oyé