Cote d’Ivoire : d'ex-combattants invitent la CPI à poursuivre Guillaume Soro

Lundi 12 Août 2013 - 13:01

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Un groupe de ces éléments proches de l’actuel régime ont demandé à la Cour pénale internationale (CPI) d’engager des poursuites judiciaires contre le président de l’Assemblée nationale de Côte d’Ivoire, a-t-on appris de sources concordantes

Dans un courrier adressé à la représentante du secrétaire général de l’ONU dans le pays, ces membres du Comité national de sensibilisation et de moralisation(CNSM), et ex-éléments des Forces républicaines de Côte d’Ivoire, reprochent à certains acteurs de la classe politique au pouvoir, dont Guillaume Soro, le fait qu’ils « tardent à mettre définitivement en œuvre la justice et l’égalité pour tous ». Ils regrettent que «  les auteurs de crimes de guerre et de crimes contre l’humanité pendant la crise postélectorale continuent de bénéficier des largesses du pouvoir ».

« Afin de donner plus de crédibilité aux institutions internationales aux yeux des populations de tous les bords et en vue de confirmer le rôle primordial des ONG de défense des droits de l’homme à travers le monde, nous exigeons, au nom des lois internationales et au nom du peuple de Côte d’Ivoire, que soient ouvertes des poursuites judiciaires par la CPI contre Guillaume Soro, ex-secrétaire général des Forces nouvelles, qui à n’en point douter, est entièrement responsable de faits reconnus par les ONG internationales », ont écrit les membres de ce mouvement.

Le CNSM a, en outre, exigé le gel des avoirs de Guillaume Soro et la prise d’une mesure l’interdisant de voyager à l’étranger. « Nous vous réaffirmons notre détermination dans un esprit de solidarité à l’endroit du peuple de Côte d’Ivoire, conformément à la Charte de l’ONU qui stipule que tous les hommes naissent libres et égaux devant la loi, sans distinction de race, d’ethnie, de sexe et de religion », a relevé le mouvement.

Les ex-combattants ont néanmoins manifesté leur un soutien au président Alassane Ouattara qui,  selon eux, ne cesse d’affirmer que toutes les personnes accusées de crimes de guerre, de crimes contre l’humanité seront traduites devant les tribunaux.

Nestor N'Gampoula