Développement industriel : les travaux de la fonderie du Congo exécutés à 78%

Cette visite qui s’inscrit dans le cadre du suivi des travaux de construction de la Fonderie du Congo, a permis au ministre d’Etat de se rendre compte que ces travaux sont déjà exécutés à plus de 78%. Une avancée qui va permettre à la Fonderie de mettre, d’ici à septembre prochain, ses premiers produits sur le marché.

La Fondeco est née avec l’ambition de se positionner parmi les plus grandes fonderies de la sous-région. Il s’agit là en fait, d’un projet salvateur qui va générer de l’emploi dans le milieu des jeunes. En sa première phase du projet, 700 à 800 personnes seront employées en emploi direct et 2000 en indirect. La deuxième phase quant à elle, va employer 3000 personnes en emploi direct « quand elle va atteindre sa phase de croisière, la fonderie du Congo, pourra devenir la première société à employer le plus grand nombre de travailleurs avec 3000 employés », a dit le ministre d’Etat, Isidore Mvouba.

Cette fonderie est composée de deux modules, comprenant chacun deux fours. Le premier module a une capacité de production de 180 à 200 tonnes par jour. Tous les équipements auxiliaires sont déjà installés. Restent cependant à réaliser les travaux d’achèvement du bassin d’eau de la station isotherme de 400.000m3.

Le deuxième module est en cours de réalisation et sera doté de deux fours, chacun ayant une capacité nominale de 250 à 300 tonnes de lingot par jour, ainsi que des équipements auxiliaires. Couplée à un laminoir, cette fonderie, est constituée des équipements d’une technologie moderne et dotée des dispositifs de purification des gaz produits par ses fours.

En dehors de son activité principale qui est la production du fer à béton, la fonderie dispose également des ateliers annexes qui accompagnent nécessairement l’exploitation sidérurgique. Sa station air liquide va produire de l’oxygène et le nitrogène pour l’autonomisation de l’entreprise. Sa capacité nominale de production est de 700 bouteilles de 300m3 par jour.

Dans son mot de circonstance, Mahen Gowressoo, président directeur général du groupe Samlo et Président directeur général de Fondeco, a rappelé que, dans sa deuxième phase, la société va réaliser les installations visant la production des éponges de fer à partir des minerais de fer de Mayoko, pour une capacité journalière de 3000 tonnes métriques. « Ceci va générer environ 3000 emplois directs pour le marché national et pour l’exportation, et d’ici 2016, le village de Konda sera reconnu comme village sidérurgique, du fait des extensions des activités et nos produits auront la réputation internationale, made in Congo », a-t-il dit.

Rappelons que le site où est abritée la fonderie du Congo appartenait à la Ferco, (Fers Congolais), un projet initié en 1981 et arrêté le 15 janvier 1986. 27 ans après, et grâce à l’effort du président de la République, ce projet a repris avec un nouveau nom. Celui-ci répond à l’aspiration du gouvernement d'améliorer le cadre de vie et de l’habitat des Congolais, deuxième axe stratégique de la lettre de politique d’industrialisation prescrite par le chef de l’Etat.