Diaspora: la Guinguette africaine 2019, c’est fini !

Durant tout l’été, les animateurs de l’espace libre du Mont Valérien ont proposé une programmation culturelle variée. Certes, l’idée originelle est congolaise, mais, la fréquentation s’intensifiant d’année en année, le constat permet de voir combien, à l’évidence, la diversité par le brassage est devenue de plus en plus courante au point d’envisager de rebaptiser l’évènement en « Guinguette franco-africaine » les éditions suivantes, plaisante Cyriaque Bassoka, secrétaire général de l’association organisatrice.

À Suresnes, dans une ambiance souriante, les promeneurs de fin de semaine en quête de divertissements ont trouvé à chaque fois de quoi se distraire, de quoi se restaurer, de quoi s’évader sous d’autres cieux, surtout de quoi nouer un dialogue au point de nommer les mets et les boissons congolaises par le nom congolais : beignets, safous, maboke ou Primus / Ngok.

Excepté la journée du 17 août, ponctuée de constantes averses diluviennes  ayant entraîné le report des festivités de l’indépendance du Congo au 24 août, l’espace a fait les belles fins de semaine de cet été de 16 h à minuit. Ce lieu ouvert à tous, participatif, a permis de mettre en avant les aspects intergénérationnel et interculturel autour de dégustations et d’apéros-danses.

« C’était notre critère initial de favoriser le vivre-ensemble par un mixage de la culture et de la gastronomie », rappelle fièrement le secrétaire général de l’association organisatrice.

Cette année, la guinguette a ouvert sa formule aux Camerounais. Près d’un millier de personnes s’est déplacé à cette journée « spécial Cameroun ». Celle dédiée à la Bouenza a également fait le plein. Pour la prochaine édition, un des douze départements du Congo, sera mis à l’honneur, « pourquoi pas la Cuvette avec la danse Ekongo ! », renchérissent les organisateurs.

Le summum, précisent les organisateurs, a été le bouquet final du dernier jour de la guinguette au cours duquel Kim Onya et Marie Anne Abia, deux artistes féminines congolaises ont enflammé l’esplanade des Landes. De leur côté, pour un son international, les antillais Affa et Alfreda Zamounda ont déporté le public vers la Colombie sur le rythme de la salsa.

Rendez-vous est déjà pris pour l’attendue neuvième édition de l’été prochain.