Disparition : Michel Lady Luya s'en est allé

Michel Lady Luya n’était plus présent dans les milieux des professionnels des médias, encore moins dans les cercles politiques qu’il aimait fréquenter. Le patron de Mirador TV et du journal le Palmarès souffrait en silence et il n’y avait qu’un groupe restreint de ses proches qui était au courant des ennuis de santé qu’éprouvait ce chevronné de la plume. Et lorsqu’on a annoncé son décès le 14 décembre à l’hôpital du Cinquantenaire, beaucoup n’en croyaient pas leurs oreilles. Et pourtant, la veille, deux chaînes de télévision locales ont fait défiler une bande passante annonçant cette disparition brusque. Mais le démenti, apporté par la famille à cette information, assorti de menaces de poursuites contre les chaînes précitées avait suffi pour rassurer les uns et les autres. Mais c’était sans compter avec le coup du destin. Le sort de Michel Lady Luya était, comme qui dirait, déjà scellé.

C’est à l’hôpital du Cinquantenaire qu’il a rendu l’âme laissant éplorée sa famille biologique et professionnelle. « C’est une très grande perte pour la profession parce que Luya était un grand ami. Il m’a adopté quand il débutait la profession et moi aussi je retournais dans la presse. Nous sommes restés liés jusqu’à ce jour où il nous a quittés. Son départ est une grande perte pour la profession (…) », témoigne Kasonge Tshilunde, président de l’UNPC. Divers témoignages mettent un accent particulier sur les qualités professionnelles du disparu, chroniqueur de musique attitré qui s’est mué en patron de presse en gérant avec dextérité trois organes de presse de grande audience, à savoir Mirador TV/Radio, le journal le Palmarès, Visa 2000.