Édition : les Journées congolaises du manuscrit s’ouvrent mercredi

Lundi 23 Novembre 2015 - 17:15

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Une grande première tenue pour un événement à part entière qu’abritera, du 25 au 27 novembre, l’Académie des beaux-arts (ABA), la rencontre se veut un cadre privilégié de promotion du livre avec une opportunité de rencontres et d’échanges des potentiels écrivains avec de grands écrivains du pays mais aussi entre éditeurs, opérateurs culturels, imprimeurs et libraires.

L’affiche des Journées congolaises du manuscrit (JCM)Les Journées congolaises du manuscrit (JCM) sont une initiative du ministère de la Culture et des Arts pilotée par une commission composée de quatre personnalités du monde de l’écriture. Il s’agit en l’occurrence du Pr André Yoka qui tient lieu de coordonnateur, l’ex-ministre de la Jeunesse Didier Mumengi, le directeur général de la Bibliothèque nationale du Congo, Georges Mulumba, et Richard Ali, président de l’Association des jeunes auteurs du Congo (Ajeco). Ce dernier demande à ce qu’elles soient perçues telles « trois grandes journées exceptionnellement dédiées au livre, au manuscrit en RDC, dont le but est de promouvoir le secteur du livre ». Et de renchérir qu’elles ont pour vocation première « de surtout donner l’opportunité aux auteurs qui ont des manuscrits en souffrance de se faire éditer ».

La démarche est donc menée avec le concours du ministre de la Culture et des Arts, Baudouin Banza Mukalay, qui l’accompagne activement dans la perspective de permettre à plusieurs écrivains et jeunes auteurs congolais de se faire éditer. En effet, aux dires de Richard Ali, si la commission susmentionnée a élaboré les contours des JCM, il n’en reste pas moins que « c’est lui qui a tenu de la sorte à répondre aux désidérata sempiternels des écrivains ayant des manuscrits mais ne parviennent pas à se faire éditer ».

La tâche de la commission, au sortir des trois journées, a souligné, le président de l’Ajeco se résumera à l’évaluation des manuscrits reçus de tous les genres littéraires. Ce processus devrait aboutir à la publication de trois à cinq d’entre eux. L’appel à manuscrit lancé depuis le 16 novembre et effectif à partir du lendemain est en cours jusqu’à la fin des Journées congolaises du manuscrit. Lesquelles se tiendront, rappelons-le, du 25 au 27 novembre à l’ABA. Et à Richard Ali d’ajouter à l’adresse de futurs écrivains et auteurs que les dépôts des manuscrits se font à une seule adresse, à savoir au ministère de la Culture et des Arts situé sur le Boulevard du 30 Juin. Les formalités d’usage dûment remplies, ils sont tenus de participer aux JCM. Et s’il se trouve des personnes intéressées en province, ces derniers sont priés de transmettre leurs manuscrits par voie de courriel à manuscrit.rdc2015@gmail.com.

Pour Didier Mumengi, la tenue des JCM est un indice fort « la volonté de la RDC, pionnier de la littérature en Afrique dans les années 1960, de retrouver cette splendeur d’antan ». Et d’exprimer encore plus sa pensée de cette manière : « Cela révèle que la passion littéraire reprend ses couleurs et du relief dans le pays sur instigation du ministère de la Culture. Et, nous voulons nous, à notre tour communiquer cette passion de la littérature. Car il ne faut jamais l’oublier, elle joue le rôle d’éveilleur social en apportant la lumière pour que les esprits deviennent clairvoyants ». En sus, l’écrivain et homme politique ne cache pas sa « crainte », dit-il, « que moins de livres puisseent accroître l’ombre et ne favorisent moins de clairvoyance dans le pays, beaucoup moins de créativité, d’innovation. Nous voulons que le redressement ait comme socle l’éveil de la littérature et c’est fondamental ». Les belles-lettres devraient donc se percevoir telle « une lumière jetée sur les esprits pour que nous créons davantage, imaginions tous les jours un autre futur pour notre pays ».

Nioni Masela

Légendes et crédits photo : 

L’affiche des Journées congolaises du manuscrit

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