Éducation : extension du lycée français René-Descartes

Mardi 27 Mai 2014 - 21:14

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Le projet de construction de deux bâtiments de salles de classe et d’un immeuble résidentiel sur le site de l’Institut français à Kinshasa exigera la mobilisation de dix millions de dollars US.

 Le Premier ministre Augustin Matata Ponyo s’est déplacé, le 26 mai, personnellement pour saluer les bonnes relations entre son pays et la France sur le site de l'Institut français. Accompagné de l’ambassadeur de France en RDC, Luc Hallade, il a posé symboliquement la première pierre marquant ainsi le début des travaux d'extension de l'école française. Cette étape est l’aboutissement des efforts sans relâche des gestionnaires actuels et passés, a révélé le président de l'Association des parents d'élèves.

Selon les statistiques de l'ambassade de France en RDC, les effectifs ont connu une croissance de 13% au cours de cette année scolaire. L'école a aussi aligné les 100% de réussite au baccalauréat ces dernières années. Autres chiffres, le lycée René-Descartes de Kinshasa est constituée seulement à 40% d’élèves de nationalité française. Pour le reste, l’on compte des Congolais et plusieurs autres nationalités. Le budget à mobiliser pour la construction des bâtiments est assez costaud. Selon les précisions de Luc Hallade, les financements proviendront à la fois de l’agence à hauteur de 2 millions de dollars US mais aussi des prélèvements sur les fonds propres de l'école et des emprunts garantis par le gouvernement français.

Pour Matata Ponyo, il s’agit d’une initiative qui arrive au moment où le pays engage des politiques courageuses dans ce secteur, notamment en matière de recherche d’équilibre entre filles et garçons. La RDC a mis en œuvre un programme de construction de mille écoles chaque année sur fonds propres. À l’occasion de la pose de la première pierre, Luc Hallade a réaffirmé l’intérêt porté par son pays au secteur de l’éducation en annonçant l’appui du gouvernement français dans un projet de renforcement des capacités des enseignants dans près de cinq établissements congolais, notamment en matière de nouvelles technologies. Enfin, d’importants fonds sont mobilisés dans le cadre d’un vaste programme visant également le secteur de l’éducation.

Laurent Essolomwa