Éducation : le Projet de renforcement des capacités des 3.000 enseignants du primaire et secondaire se précise

Mardi 8 Juillet 2014 - 18:01

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Les lignes directrices pour la consolidation des conclusions du projet ont été soumises à l’ingénierie de quelques universitaires, d'enseignants du secondaire, de chercheurs de l’Institut national de recherche et d’action pédagogiques (Inrap) et d'inspecteurs pédagogiques, pour adoption et validation

Dans le cadre de la mise en œuvre du plan d’action de ce projet, un atelier de validation de ce document s’est ouvert ce 8 juillet, à Brazzaville, sous le patronage, du directeur de cabinet du ministre de l’enseignement primaire, secondaire et de l’alphabétisation, Brice Hilaire Honono.

Organisé par le ministère de tutelle avec l’appui technique de l’Unesco, cet atelier qui va durer quatre jours, entend restituer aux différents acteurs et partenaires de l’éducation, les résultats d’un travail ardu d’élaboration des modules de formation pour les enseignants. Ces modules de formation portent sur la pédagogie, la gestion scolaire, l’évaluation, la recherche action, la didactique TICE et le module de déontologie. Ils serviront à former environ 3.000 enseignants du primaire et du secondaire par un processus dynamique de formation continue au Congo.

« Ces modules destinés à renforcer les capacités d’action des enseignants du Congo, visent l’accroissement de façon significative des performances professionnelles des enseignants du primaire et du secondaire pour répondre aux grands défis éducatifs, citons notamment l’amélioration de la qualité de l’éducation par une réduction significative des taux de redoublement et d’abandon ainsi que l’amélioration de la qualité du personnel enseignant », a déclaré Brice Hilaire Honono. Il a souligné que cette validation, qui fait suite à la conception des modules de formation, est une tâche très grande. « Car elle nécessite l’harmonisation entre les approches pédagogiques en cours et la pratique du terrain. Ce qui suppose un bon consensus, le choix du renforcement des capacités des enseignants du terrain. Je sais compter sur votre ingénierie et votre savoir-faire à travers ces échanges réciproques et pertinents ; les principes de base seront retenus pour que les équipes adoptent de bons modules les conduisant vers des résultats efficaces, à savoir des documents de formation respectant les standards en matière de formation », a-t-il ajouté.

Intervenant à son tour, la représentante de l’Unesco au Congo, Elisa de Santana Afonso, a insisté sur l’intérêt de cet atelier et rappelé aux experts présents à ces assises : « Il faudrait que les politiques et les plans relatifs à la question enseignante prennent en considération le besoin de renforcer les capacités des enseignants pour qu’ils puissent dispenser des programmes personnalisés qui prennent en considération la situation particulière des enfants avec handicaps, ceux qui sont victimes des conflits, les enfants de réfugiés, les déplacés ou encore la particularité des filles pour qu’elles puissent accomplir la formation et réussir dans les filières scientifiques et techniques. »

Enfin, il convient de rappeler que le travail de rédaction s’est achevé depuis quelques semaines et aujourd’hui le travail se poursuit. Il sera clôturé par la validation avant de passer à une autre étape, celle de la formation des formateurs, puis celle de la formation des 3.000 enseignants -2.000 pour le primaire et 1.000 pour le secondaire.

Guillaume Ondzé