Elevage : un appui financier permanent pour les services vétérinaires du Congo

Jeudi 31 Janvier 2019 - 17:30

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L’autonomie financière permettra aux structures concernées de bien assurer leur fonction régalienne, celle de protéger la santé animale.

Le chef de mission de l’Organisation mondiale de la santé animale (OIE, une structure indépendante), Martial Petitclerc, a formulé la recommandation le 31 janvier à Brazzaville, lors de la restitution de la mission d’évaluation des services vétérinaires au Congo réalisée en dix jours.

Bien que la chaîne de commandement des services vétérinaires soit satisfaisante, plusieurs faiblesses ont été relevées parmi lesquelles l’insuffisance d’une base légale, un déficit en technique de santé animale. C'est ce qui justifie le manque de traçabilité dans la chaîne d’aliments. L’exercice vétérinaire n’étant pas réglementé  faute du matériel de travail adéquat. Une formation continue des ressources humaines est également recommandée.

« Ces premiers résultats encourageants seront consolidés dans un rapport officiel de l’OIE sur l’évaluation des performances et la conformité des services vétérinaires du Congo », a indiqué le directeur de cabinet du ministre de l’Agriculture et de l’élevage, Michel Elenga.

« C’est le moment d’exhorter le gouvernement et l’OIE à plus d’efforts, afin d’accompagner le processus d’amélioration de la gouvernance de notre système de santé animale, de sécurité sanitaire et de protection du bien-être animal », a-t-il ajouté.

Notons que les stratégies à court et moyen termes du volet agricole du Plan national de développement 2018-2022 prévoient le renforcement des capacités institutionnelles et opérationnelles du ministère et l’augmentation des capacités de production animale, y compris par le biais du métayage et l’insémination artificielle.

 

 

 

Lopelle Mboussa Gassia

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