Elevage : un centre national d’insémination artificielle pour booster la production

Mercredi 28 Février 2024 - 14:30

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Afin de booster la production animale en République du Congo, le Projet de développement de l’agriculture commerciale (Pdac), lors de sa mise en œuvre, a financé la construction et l’équipement d’un laboratoire d’insémination artificielle à Kombé, dans le 8e arrondissement de Brazzaville, Madibou.

Pour apprécier le travail réalisé, une équipe du Pdac conduite par son coordonnateur, Isidore Ondoki, a effectué une visite de terrain le 27 février. « Nous avons mis en place une infrastructure importante pour le développement de l’élevage au Congo. Actuellement, le ministère s’attelle à rendre juridique l’existence du centre pour pouvoir nommer les dirigeants », a expliqué le coordonnateur du projet. Outre Kombé, la délégation du Pdac s’était également rendue à l’Institut national de recherche agronomique à Brazzaville, où le projet a  financé la construction d’une banque d’hygiène dont les travaux se sont terminés en fin décembre. Le bâtiment composé d’une dizaine de pièces n’attend qu’à être équipé.

Le projet a aussi investi dans cet établissement au niveau de Loudima, avec la réhabilitation des cultures in-vitro, la mise en place d’un laboratoire qui facilite la multiplication des cultures de manioc, dans la construction d’un laboratoire de conservation des variétés de certaines cultures telles que le manioc, le maïs et l’arachide. On note de même la réhabilitation du système de distribution d’eau.

A l’école nationale d’agronomie et de foresterie, le projet a réhabilité le bâtiment administratif et l’amphithéâtre, mis en place une ferme école constituée d’une porcherie et d’un poulailler. « On a juste voulu faire un tour pour voir comment se présentaient nos réalisations. Nous sommes fiers du travail abattu », a conclu Isidore Ondoki.

Lancé en 2018 pour cinq ans, le Pdac s’est clôturé le 31 décembre 2023, avec des résultats satisfaisants, soit un taux de décaissement estimé à 98%. Il était financé à hauteur de 60 milliards de FCFA par la Banque mondiale et avait pour objectifs d'améliorer la productivité des agriculteurs et l’accès aux marchés des groupes de producteurs et des micro, petites et moyennes entreprises agroindustrielles dans les zones sélectionnées.

 

 

Lopelle Mboussa Gassia

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