Elysée : le général Benoît Puga va quitter son poste de chef d’état-major particulier du Président François Hollande

Dans sa riche carrière, on peut retenir que le général Benoît Puga a sauté à Kolwezi en RD Congo; il est intervenu au Liban, au Tchad et d’autres théâtres d’opérations.  Il a successivement occupé le poste de commandant des opérations spéciales (COS) en 2004, puis de directeur du renseignement militaire en 2008. Il cumule une excellente maîtrise des arcanes militaires et  de la politique et sait mettre en avant ses compétences.

Le général Benoît Puga a  su garder la confiance de deux chefs d’Etat que tout oppose, Nicolas Sarkozy et François Hollande, qu’il a servi, dans le rôle d’assistant et de conseil en tant que chef des armées. Il a ainsi été l’« aiguillon », lors des opérations Harmattan en Libye en 2011, Pamir en Afghanistan (2001-2014), Serval au Mali (2013-2014), Barkhane au Sahel depuis le 1^er août 2014, Sangaris en Centrafrique,  qui a pris fin juin 2016.    

Plusieurs noms circulent pour le remplacer, en particulier celui de l’amiral Bernard Rogel, chef d’état-major de la Marine et celui du général Eric Bucquet, directeur des opérations à la DGSE. Tous les deux bénéficient du soutien du ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian qui a la confiance totale du président François Hollande, et celle du chef d’état-major des armées (CEMA), le général Pierre de Villiers.

Trois autres noms sont évoqués, dont celui du vice-amiral d’escadre Denis Béraud, commandant de la Force d’action navale (FAN) ; celui du général de division aérienne, Olivier Taprest, actuellement chef du cabinet militaire du Premier ministre, Manuel Valls, ainsi que l’actuel chef d’état-major de l’armée de l’air (CEMAA), le général André Lanata.