Environnement : le 8e séminaire du SEEAC se tiendra la semaine prochaine

Mardi 18 Octobre 2016 - 18:36

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Initialement prévu pour se dérouler à Matombi dans le département du Kouilou, le 8e séminaire international du Secrétariat de l’évaluation environnementale en Afrique centrale (SEEAC), co-organisé avec l’Association congolaise pour l’évaluation environnementale (ACEE), aura finalement lieu dans la ville océane du 27 au 28 octobre. Le thème retenu pour cette activité, placée sous le patronnage du Ministre de l’Economie forestière et du Développement durable, est « Objectifs du développement durable, changements climatiques : quelle place pour l’évaluation environnementale ? »

 

Le séminaire du SEEAC est une activité tournante au niveau de l’Afrique centrale que cette année le Congo aura l’honneur d’abriter.  Selon Louis Bibissi, président de l’ACEE et du comité d’organisation dudit séminaire, le changement du lieu de l’activité, de Matombi pour Pointe-Noire, est dû à des questions de commodités auxquelles la ville de Pointe-Noire répond le mieux pour la bonne tenue de l’événement. Le séminaire sera précédé d’un atelier de formation de l’Unesco qui aura lieu du 25 au 26 octobre sur le thème « Méthodes et outils d’intégration des changements climatiques dans l’évaluation environnementale».

Basé au Cameroun, le SEEAC est un réseau regroupant plusieurs associations des pays d’Afrique centrale  dont  l’ACEE. Son séminaire constitue une des activités de sa réunion annuelle souvent marquée par trois évènements phares, notamment la  réunion annuelle des associations qui la composent, la formation qui est a apportée par l’Unesco et le séminaire lui-même. Par son 8e séminaire international, le SEEAC entend contribuer, au travers de l’évaluation environnementale, à l’accompagnement des pays d’Afrique centrale dans leurs efforts de développement tout en tenant compte des défis relatifs aux objectifs de développement durable (ODD) et à l’accord sur le climat de la COP 21. 

De ce fait, les travaux de cette activité porteront sur l’évaluation de la capacité des systèmes d’évaluation environnementale existants à faire face au défi d’intégration des ODD ; l’évaluation environnementale et de la durabilité des stratégies de développement des pays d’Afrique centrale ; l’évaluation environnementale et prise en compte des aspects relatifs aux changements climatiques dans les stratégies de développement ; les limites de l’étude d’impact environnemental et social des projets et opérationnalisation de l’évaluation environnementale stratégique ; l’évaluation environnementale dans le processus de transfert des technologies climatiques.  

L’ACEE, qui travaille avec le ministère de l’Environnement et du Développement durable, est spécialisée dans les études sur les impacts environnementaux dont l’importance a été évoquée par Louis Bibissi. «Lorsqu’une structure veut s’installer quelque part, elle doit d’abord réaliser une étude d’impacts pour savoir et comprendre l’environnement dans lequel elle veut s’implanter.  C’est à l’issue de cette étude qu’on  dégage les avantages et les inconvénients de son projet par rapport au milieu où elle veut s’installer. Une fois cette étude réalisée, il revient au ministère de l’Environnement et du Développement durable de délivrer une autorisation si la structure peut s’implanter là où elle entend le faire. En tant qu’association, nous faisons de sorte qu’il y ait une synergie entre les pouvoirs publics, les porteurs de projets et les bénéficiaires des projets et que les projets soient bénéfiques pour les trois entités», a-t-il dit. Le 8e séminaire international du SEEAC connaîtra la participation d’experts d’Afrique et d’ailleurs.

 

Lucie Prisca Condhet N’Zinga

Légendes et crédits photo : 

- Louis Bibissi

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