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Et le tourisme s’imposa …

Samedi 16 Mars 2024 - 17:17

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Ce qui ressort à l’évidence des deux grands Salons qui viennent de se tenir à Berlin et à Paris, pays phares de l’Europe, est bien le fait que dans le monde actuel et en dépit des menaces qui pèsent sur la paix, le tourisme s’impose aujourd’hui comme l’un des atouts majeurs que détient le Congo, ou plus exactement le bassin du Congo dans sa totalité. Près de deux semaines durant, en effet, Brazzaville a occupé le devant de la scène grâce aux très remarquables et très vivants stands que la ministre de l’Industrie culturelle, touristique, artistique et des Loisirs, Lydie Pongault, avait créés puis animés avec son équipe.

Longtemps considéré sur les cinq continents de la planète Terre comme une activité sinon secondaire du moins très commerciale et donc peu stratégique, le tourisme devient lentement mais sûrement l’un des moteurs, sinon même le principal moteur de la protection de la nature et donc de notre espèce humaine. En témoigne avec une force particulière la place qu’occupent désormais chez nous, sur ce terrain, les gorges de Diosso, la réserve de Lesio Luna, le parc national de Nouabale-Ndoki, les chutes de Loufoulakari, le parc d’Odzala-Kokoua … Mais en témoigne aussi l’action que mène le Congo pour faire précisément de l’immense espace géographique dont il occupe le centre l’un des axes majeurs de la protection de la nature, action dont le récent sommet sur les trois principaux bassins fluviaux de la planète qui s’est tenu à Kintelé, dans la banlieue de Brazzaville, a démontré l’efficacité.

Ce qu’il faut retenir des Salons de Berlin et de Paris est bien le fait que l’industrie touristique entendue dans son sens le plus large prend de façon de plus en plus claire une place majeure dans la préparation de l’avenir de la communauté humaine. Attirant des foules de plus en plus jeunes, actives et passionnées, elle redonne de l’espoir à celles et ceux, très nombreux, qui pensaient inévitable et irréversible la dégradation de la nature. En ont apporté la preuve les foules qui se sont déplacées ces dernières semaines dans les deux capitales européennes pour visiter les stands et échanger. Avec la projection d’images, de sons, de dialogues qui plaçaient la nature au cœur de ces rencontres.

Qu’il nous soit permis d’écrire en conclusion de cette Réflexion qu’en associant au sein du même ministère la Culture, les Industries culturelles, le Loisir et le Tourisme, le président Denis Sassou N’Guesso a clairement marqué l’importance que ces activités nationales jouent dans la position occupée par le Congo au sein de la communauté internationale. Une importance que les années, les décennies à venir ne pourront que renforcer car l’Afrique centrale, le bassin du Congo occuperont une place de plus en plus importante dans la recherche de réponses positives aux problèmes que va devoir résoudre l’humanité pour préserver l’immense nature qui l’entoure.

Jean-Paul Pigasse

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Édition Quotidienne (DB)

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