Fardc : l’amélioration des conditions sociales des militaires au centre des préoccupations

La situation sociale du militaire congolais est de plus précaire. Une situation qui est à l’origine de nombreuses exactions déplorées dans le chef des hommes en uniforme qui se sont mués en bourreaux pour les civils. Aujourd’hui plus qu’hier, l’urgence de remédier à la situation s’impose dans la perspective de bâtir une armée réellement républicaine avec des soldats mus par le désir de servir le pays. Cette donne a été au centre de la réunion du Haut commandement militaire que le chef de l'État, Joseph Kabila, a présidée le lundi 28 août à laquelle a été associé le ministre de la Défense nationale, anciens combattants et réinsertion, Crispin Atama Tabe.

Sur le volet portant sur le social des militaires, il a été examiné la manière dont il faut améliorer la répartition de leur fonds de ménage, à en croire le compte rendu fait par le ministre de la Défense à l’issue de la réunion. Bien que beaucoup d’efforts aient été fournis sur ce registre, il a été convenu de faire encore plus pour mettre le militaire congolais à l’abri du besoin. Aussi le chef de l'État, en sa qualité de commandant suprême des Fardc, attend-il des propositions concrètes dans les quarante-huit heures à dater du lundi 28 août, a fait savoir le ministre de la Défense.

Toujours sur la même lancée, la réhabilitation des infrastructures militaires et, plus particulièrement, les bases militaires de Kitona et de Kamina, a également préoccupé le chef de l’État qui, de passage récent sur ces deux sites, a pu palper du doigt les conditions dans lesquelles sont formées les unités des Fardc obligées de faire avec des infrastructures en état de délabrement avancé. D’après la restitution de la réunion faite par le ministre de la Défense, il a été décidé de mobiliser les moyens nécessaires pour la réhabilitation de deux bases militaires précitées. Et, à cet effet, le génie militaire sera déployé dans un premier temps pour faire l’évaluation de la situation, avant de commencer les travaux de leur réhabilitation.