Fonction publique : Firmin Ayessa entend poursuivre la politique de modernisation enclenchée

Nommé récemment vice-Premier ministre, chargé de la Fonction publique, de la réforme de l’Etat, du travail et de la sécurité sociale, Firmin Ayessa entend poursuivre le travail amorcé par son prédécesseur. En effet, il a souligné la nécessité de moderniser la Fonction publique afin de faire régner à nouveau la discipline et la rigueur. « Ces questions que beaucoup d’entre nous ont abordé assez timidement hier, vous avez eu le courage d’ouvrir, d’entrer dans ces chantiers, de donner comme un coup de pied dans la fourmilière. Aujourd’hui nous pouvons dire que grâce à vous, il y a un chantier important qui est lancé, celui concernant la Fonction publique. Il nous faut moderniser notre Fonction publique vous l’avez si bien commencé », a indiqué Firmin Ayessa.

Il a reconnu que depuis quelques années les initiatives sur la réforme de l’administration publique se sont transformées en de simples slogans et en effet d’annonce au Congo. Une situation qui s’explique certainement, selon lui, par manque de volonté politique ou de courage pour franchir le rubican. Car, a-t-il poursuivi, les chantiers dans ce domaine sont importants, vastes et immenses mais également sensibles. Pour réussir sa nouvelle tâche, Firmin Ayessa va s’appuyer sur le ministre sortant ainsi que sur les cadres et agents qui y travaillent. « Ils sont là pour assurer la permanence de l’Etat, c’est leur rôle », a-t-il conclu.

« Nous avons achevé le recensement qui nous a permis de disposer d’un référentiel pour la gestion des ressources humaines de l’Etat »

Après avoir passé seize mois à la tête du ministère de la Fonction publique et de la réforme de l’Etat, Ange Aimé  Bininga a été muté au département de la Justice, des droits humains et de la promotion des populations autochtones. D’après lui, certains chantiers ouverts augurent de bonnes perspectives car Firmin Ayessa qui lui succède est un homme d’expérience qui a roulé sa bosse dans l’administration publique. « Nous sommes rassurés que beaucoup de choses vont se faire. Au niveau de la Fonction publique, nous avons achevé le recensement qui nous a permis donc de disposer d’un référentiel pour la gestion des ressources humaines de l’Etat. Du côté de la réforme de l’Etat, nous avons souffert longtemps d’un défaut de leadership, parce qu’en réalité la mission étant transversale, il était temps qu’elle soit portée par un membre du gouvernement qui, du point de vue de la hiérarchie, avait autorité sur les autres », a-t-il déclaré, espérant que la réforme de l’Etat prendra résolument corps au Congo.

Ange Aimé Bininga s’est, enfin, félicité de la franche collaboration qui a régné entre lui et les cadres de ce ministère. C’est ainsi qu’il a demandé à son successeur de leur faire confiance car ils seraient d’une excellente performance administrative.