Genre : les élèves invités à dénoncer les cas de violences faites aux femmes

Mardi 26 Novembre 2019 - 12:45

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D’après les données statistiques du guichet unique de Brazzaville d’assistance aux femmes et enfants victimes de violences, sept cent trente-trois cas ont été enregistrés depuis son ouverture en 2017 jusqu'au 30 juillet dernier.

Les statistiques ont été communiquées, le 25 novembre, au cours d’un échange organisé par les associations Actions de solidarité et Azur développement avec les élèves du collège privé « La Martine », à l'occasion de la Journée mondiale de l'élimination des violences faites aux femmes. Parmi les sept cent trente-trois cas recensés, la moitié constitue les cas de violences sexuelles dont sont victimes des filles mineures, selon le guichet unique, qui exhorte les femmes et les filles à dénoncer tous ces cas où qu'ils se produisent.

C'est ainsi que l'échange avec les collégiennes a permis de leur parler des violences sexuelles et physiques faites aux femmes, leurs conséquences ainsi que les moyens d’y répondre. A cette même occasion, elles ont bénéficié des connaissances sur le fonctionnent du Guichet unique d’assistance aux femmes et enfants victimes de violence de Brazzaville.

La rencontre s'inscrivait dans le cadre du projet « Renforcement de la société civile et des acteurs étatiques pour améliorer le respect des droits des filles et des femmes congolaises », avec l’appui financier de l’Union européenne. 

A cet effet, les animatrices de l’ONG Caritas, sylvanie Mbanza, et du Guichet unique d’assistance aux femmes et enfants victimes de violences de Brazzaville, Kermeliss Kimbadi Bouesso, ont échangé avec les élèves comme dans une classe avec des questions réponses. Sylvanie Mbanza a défini le concept violence et expliqué aux enfants ses différentes formes et leurs conséquences.   

Kermeliss Kimbadi Bouesso, pour sa part, a assuré les jeunes filles de ne pas se culpabiliser en cas d’incitation à la violence, étant innocentes. Le Guichet unique, a-t-elle expliqué, agit dans toutes les formes de violences et la victime bénéficie des séances d’écoute, d’orientation au centre hospitalier, d'assistance du psychologue et  du soutien dans la poursuite judiciaire de l'auteur de ces actes. Encourageant les jeunes filles à dénoncer toutes formes de violence, elle a indiqué : « En cas de viol, présentez-vous dans un centre de santé avant soixante-douze heures sans se laver afin de permettre aux services habilités de retrouver les preuves  pour retrouver l’agresseur ».  

Lydie Gisèle Oko

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