Hydrocarbures : d'importants travaux pour augmenter la production pétrolière de Lianzi

L’objectif est de parvenir à rehausser la production de Lianzi autour de seize mille barils par jour. Au niveau international, d’après le ministre congolais des Hydrocarbures, Jean-Marc Thystère Tchicaya, cette exploitation est un exemple de gestion d’intérêt commun. « L’Angola et le Congo ont pu au plus au haut niveau, grâce aux chefs d’Etat des deux pays, trouver des accords politiques qui permettent de partager des ressources transfrontalières sans conflit », a-t- il déclaré.

Au cours de la trentième réunion du Comité d’unitization d’intérêt commun, les rapports d’activités ainsi que le budget 2018 ont été approuvés. Le ministre angolais Diamantino Petro Azevedo qui assurait jusque-là la présidence tournante du Comité, a passé la main à son homologue congolais. « Nous sommes en train de tout faire pour atteindre les objectifs prévus pour le projet », a assuré le ministre angolais.

Découvert en 2004, ce gisement d’hydrocarbures est situé à 105 kilomètres des côtes et à une profondeur de 900 mètres. C’est le premier gisement d’hydrocarbures opéré par le géant américain Chevron au Congo, d’après des spécialistes. Le champ pétrolier de Lianzi présentait au départ un potentiel de soixante-dix millions de barils.

Notons que la production globale de la République du Congo en 2017 était de cent quatre-vingt-douze mille barils par jour et cette année elle a atteint environ trois cent cinquante mille barils par jour, plaçant le pays au troisième rang des pays subsahariens producteurs du pétrole. « Le prix de l’or noir étant de soixante-dix à soixante-quinze dollars américains, la République du Congo devait pouvoir stabiliser sa situation macroéconomique », a estimé le ministre Jean-Marc Thystère Tchicaya.