Industries extractives : « la conformité Itie n’est pas une fin en soi »

Samedi 19 Juillet 2014 - 14:21

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Pour atteindre le statut de « Pays conforme Itie », la RDC a répondu à vingt critères mais la 21e exigence se rapportant à la conformité contraint le pays, selon le Premier ministre Augustin Matata Ponyo, à préserver cette conformité, à rester conforme pour l’avenir et à veiller au principe de suivi-évaluation pour préserver la transparence.

Le chef du gouvernement a reçu, le 17 juillet, pour la première fois les membres de l’Initiative pour la transparence dans l’industrie extractive-RDC (Itie-RDC) après l’atteinte du statut « Pays Conforme »  en début du mois de juillet. Aussi le « respect strict » de la 21e exigence s'impose d’autant que le résultat atteint est le fruit des efforts inlassables. « Il s’agit d’un travail abattu dans la discipline, l’abnégation et dans la perspicacité pour arriver à cette conformité ».

La nouvelle mission des membres de l’Itie est de préserver cet acquis. Dans sa lecture de la situation, Augustin Matata a relevé d’autres réalités importantes occultées par l’annonce  de l’atteinte de la conformité. En effet, cette étape suppose, a-t-il indiqué, que les déclarations produites par les entreprises du secteur sont transparentes et donc conformes à la réalité. De son côté aussi, l’État à travers ses régies financières a produit des déclarations conformes et compatibles avec les entreprises extractives. Entre les deux, il n’y a pas eu une quelconque pression de l’État, principalement ceux des ministères des Hydrocarbures, des Mines et du Plan, aux entreprises du secteur, du reste indépendantes dans l’élaboration de leurs déclarations.

Au-delà, il convient de ne pas ignorer le fait que les ressources naturelles dont il est question sont épuisables, a-t-il renchéri. Il faut engager nécessairement le pays dans la voie d’une production et d’une gestion rationnelle des ressources naturelles pour mieux dominer l’avenir et pour doter les générations futures des moyens de leurs compétitions. « C’est donc une interpellation de l’ensemble des acteurs publics de veiller à ce que ces ressources soient bien utilisées ».     

Laurent Essolomwa