Intégration régionale : 163,58 milliards FCFA pour la route Ndéndé-Doussala-Dolisie

Mercredi 19 Février 2014 - 14:45

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L’aménagement de la route Ndéndé-Doussala (Gabon)-Dolisie (République du Congo) va faciliter les échanges commerciaux entre les deux pays

Le projet sera conjointement financé par la Banque africaine de développement (BAD) à hauteur de 46,14 %, le Congo pour 71,45 milliards et le Gabon pour 14,231 milliards FCFA.

L’accord de prêt au Congo a été signé le 19 février, à Brazzaville, entre le ministre des Finances, Gilbert Odongo, et le représentant de la BAD pour les deux Congo, Valentin Zongo.

La première phase du projet portera sur le bitumage de 49 km de route entre Ndéndé-Doussala et de 93 km entre Dolisie et Kibangou, au sud. Elle inclut également la réhabilitation de 130 km sur la section en terre comprise entre Kibangou et Ndongo, à la frontière du Gabon. La réalisation d’aménagements connexes aux tronçons routiers principaux ainsi que la mise en œuvre de facilitation du transport est également prévue.

La seconde phase concernera le bitumage du tronçon en terre restant entre Kibangou et Ngongo, l’aménagement de la voie de contournement de la ville de Pointe-Noire et des ports secs de Dolisie et Ndéndé. La mise en œuvre de mesures de facilitation de transport centré sur l’application effective de l’accord de transit entre les deux pays fait aussi partie des travaux à exécuter.

« À terme, l’exécution de la deuxième phase permettra de disposer d’un corridor entièrement revêtu entre Brazzaville et Libreville. Au-delà des avantages que représente le projet pour le développement des échanges entre les deux pays, ces travaux contribueront aussi au renforcement de l’intégration régionale en Afrique centrale à travers l’interconnexion des axes routiers reliant le Congo, le Gabon, la RDC et le Cameroun », a déclaré le représentant de la BAD.

En vue de mettre en œuvre les activités programmées, Valentin Zongo a par ailleurs insisté sur la nécessité pour l’ensemble des parties prenantes, et en premier lieu les deux gouvernements, de s’approprier du projet : « Une telle appropriation devra aboutir à l’indemnisation des populations, l’alimentation conséquente des comptes de contrepartie ainsi que la mise en vigueur des accords de prêts, les conditions des premiers décaissements. »

Notons que ce plan multinational d’aménagement constitue la première phase d’un programme d’infrastructures routières dont l’objectif est de contribuer non seulement à l’accroissement des échanges commerciaux entre le Congo et le Gabon, mais également à l’intégration régionale au sein de la Communauté économique des États de l’Afrique centrale.

Lopelle Mboussa Gassia

Légendes et crédits photo : 

Signature de l'accord de prêt entre les deux parties (© DR).