Interview. Gloire Mbindamanu : « C’est la réalisation d’un rêve »

Jeudi 6 Juillet 2017 - 16:56

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Le chanteur d’opéra, membre de Schola cantorum Akto, la classe de chant choral de l’Académie africaine de musique chorale (AAMC), compte parmi les quatre représentants du continent à la session du chœur mondiale des jeunes qui se tient depuis le 4 juillet en Hongrie. Participer à ce rendez-vous international, qui accueille 55 jeunes venus des quatre coins du globe, passe déjà pour un moment inoubliable aux yeux du jeune ténor kinois tel qu’il le dit dans cet entretien exclusif avec Le Courrier de Kinshasa

Gloire Mbindamanu

Le Courrier de Kinshasa : Comment pourrait-on vous présenter à nos lecteurs ?

Gloire Mbindamanu  : Je m’appelle Gloire Mbindamanu, je suis chanteur lyrique ténor. Je fais de l’opéra et de la rumba congolaise. Je suis élève au Schola cantorum Akto, une école de musique de très haut niveau dirigée par Ambroise Kua-Nzambi, un des grands maestro de Kinshasa.

LCK : Depuis quand pratiquez-vous la musique  ?

GM : Je fais partie d’une chorale depuis 2007, c’est là que j’ai commencé en chantant à l’Église. Puis, comme j’aimais beaucoup la musique, c’est un don que j’exerçais depuis mon bas âge, je me suis décidé à me perfectionner au-delà du cadre de l’Église.

LCK : Vous êtes dans la fièvre des préparatifs d’un évènement, pourriez-vous nous dire de quoi il s’agit  ?

GM : J’ai été sélectionné pour représenter la RDC à une session internationale qui se tient en Hongrie depuis le 4 juillet. Je fais partie des quatre participants issus de l’Afrique avec deux Kenyans et un Sud-Africain à cette rencontre qui va regrouper 55 jeunes chanteurs du monde entier. Ce sera un moment d’échange culturel dédié à l’expression de la diversité musicale autour du chœur mondial des jeunes âgés de 18 à 25 ans. Après cinq jours de conférence et échange musical, nous allons livrer des concerts dans plusieurs villes d’Europe, notamment à Paige en Hongrie. En dehors de la Hongrie, nous irons aussi en Croatie, en Bosnie, en Slovénie et en Serbie. Puis, nous allons revenir en Hongrie pour clôturer la session avec un dernier spectacle le 25 juillet.

LCK : Pourriez-vous nous dire de quelle manière vous avez été sélectionné ?

GM : J’avais postulé en mars, je suis passé ensuite par une audition et comme j’avais rempli les critères, j’ai été sélectionné.

LCK : Est-ce la première fois que vous participerez à une session du genre ? Que cela représente-t-il pour vous ?

GM : C’est la réalisation d’un rêve. Oui, ce sera la première fois que je participerai à une session pareille qui va réunir tous les jeunes du monde, cela avait toujours été mon rêve.

LCK : Quelles seront les retombées de votre participation à cette session du chœur mondiale des jeunes  ?

GM : Cela va ajouter un plus à ma carrière. Je vais certainement acquérir une maturité musicale et je vais bénéficier au niveau des échanges des apports des autres participants qui ont sûrement une expérience dont je ne dispose pas pour certaines choses.

LCK : Pourriez-vous nous dire de quelle manière vous avez été sélectionné ?

GM : J’ai dit que les écrivains sont également concernés par les questions environnementales. Car ils font face à certaines réalités, notamment la chaleur accablante de la nuit vu que la majorité d’entre nous écrit la nuit, étant le jour occupé à d’autres besognes. Donc, autant que les autres, nous sommes victimes des effets du réchauffement climatique. Il nous a paru important d’évoquer ce sujet avec l’appui de la Délégation Wallonie-Bruxelles qui a fait en sorte que la rencontre se passe dans des conditions acceptables. 

 

Propos recueillis par

Nioni Masela

Légendes et crédits photo : 

Gloire Mbindamanu

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