Jeunesse de partis : La FMC à l’heure du bilan

« Dans la cohésion et la discipline, mobilisons-nous pour la consolidation des acquis du congrès constitutif », annonce le thème de la journée. Occasion pour cette formation juvénile de revenir sur les difficultés conjoncturelles rencontrées durant cette période, les paris remportés et les batailles à venir.

En dépit de quelques difficultés, la FMC a mis en place des fédérations de la Lékoumou, de Brazzaville, Pointe-Noire, Kouilou, Sangha et du Niari, regroupant en leur sein 777 conseillers fédéraux et 112 membres des secrétariats des comités et commissions fédérales de contrôle et d’évaluation.

S’agissant de l’implantation nationale de l’organisation, 7 départements sur les 12 que compte le pays ont été structurés ; 64 districts et arrondissements sur les 111 sont dotés des comités FMC, soit un taux de couverture de 57,65%. Autrement dit, 64 comités et leurs secrétariats ont été installés à travers le pays, soit 2624 membres des comités et 448 secrétaires des comités.

La FMC compte 50.000 adhérents.

Après le lancement de la campagne d’adhésion, la Force montante congolaise a enregistré 50.000 adhérents. « Les adhésions qui succèdent les différentes phases d’implantation de notre organisation, encore en cours de centralisation, nous place déjà au-dessus des 50000 adhérents, soit une moyenne de 7143 jeunes par département. Ces efforts de construction de l’assise nationale vont se poursuivre avec l’achèvement du processus de structuration des organes intermédiaires, la tenue des sessions inaugurales des fédérations, l’implantation des organes de base et l’organisation de la grande campagne spéciale d’adhésion », déclare Juste Bernardin Gavet.

Le premier secrétaire de cette formation de jeunesse, affiliée au Parti congolais du travail affirme que des efforts doivent être fournis pour une meilleure représentativité des jeunes dans les sphères de prise de décisions. Étant l’une des rares organisations de jeunesse, sinon l’unique à avoir des représentants élus au sortir des élections locales, la FMC ambitionne de renouveler cette expérience pour les prochaines élections législatives, prévues en 2017. « Il est à noter que beaucoup d’efforts restent encore à faire. Mais encore est-il qu’il faudra une véritable volonté politique susceptible de faire bouger les lignes et inscrire le Congo dans le carré des pays où la gouvernance intergénérationnelle n’est plus au stade des discours et de déclarations d’intention », précise-t-il.