La chorale Tanga ni Tanga fête son cinquante-cinquième anniversaire

Samedi 3 Mai 2014 - 2:00

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L’une des plus anciennes chorales de Brazzaville, les Tanga ni Tanga de la paroisse Saint-Pierre-Claver de Bacongo fêtera, en cette fin d’année 2014, son 55e anniversaire. Une messe, le 27 avril à 11 heures, a lancé le début du jubilé

Sur le thème « Par la lumière de la foi, luttons contre les antivaleurs dans nos familles », les festivités donneront lieu dans les prochains mois à une série de rencontres. Le dépôt d'une gerbe sur la tombe de Bruno Bacongo, fondateur de la chorale religieuse, sera également un des moments forts de ce parcours. En outre, des visites aux personnes malades, à la maison des Petites Sœurs des pauvres, une recollection à la Vouéla, mais également une conférence débat sur le thème « Rôle de la musique religieuse dans nos célébrations eucharistiques » sont quelques autres des rendez-vous que se fixe pour l’heure le groupe très dynamique de la paroisse Saint-Pierre-Claver.

Avec un effectif de près de quatre cents membres, la chorale, par la voix de sa responsable, Julienne Nsiete, se dit enchantée d’un tel rendez-vous. Mais elle  garde son enthousiasme en réserve pour se donner les instants d’une réflexion plus sereine sur les prochains défis auxquels elle entend faire face. La messe de dimanche dernier s’est déroulée en un instant particulier pour les catholiques : « Il s’agit pour nous, souligne la présidente, en ce jour de communion entre tous les fidèles catholiques du monde entier à l’occasion de la canonisation des saints Jean-Paul II et Jean XXIII de trouver la force de lutter contre les antivaleurs qui minent nos familles. »

Créée en 1959, Tanga ni Tanga (je veux chanter) est un groupe religieux qui a vu le jour sous la gouverne, à l’époque, du révérend père Flamand à Saint-Pierre-Claver de Bacongo. Cette structure est constituée de six organes interdépendants. Il s’agit de la classe de chant, des encadreurs et des choristes vivant en dehors de Brazzaville. Il y a aussi une aumônerie, le bureau exécutif ou encore l’assemblée générale.

Attendons de découvrir ce que ce groupe réserve à ses nombreux admirateurs dans les prochains jours. Beaucoup d’entre eux sont des gens qui ont voyagé, mais toujours avec dans leur tête la mélodie du chant qui est devenu l’hymne de la chorale-ancêtre : « Tanga ni tanga ni mo ni  fwila»

Luce-Jennyfer Mianzoukouta

Légendes et crédits photo : 

Photo 1 : L'ensemble vocal Tanga ni Tanga après la messe. (© DR) ; Photo 2 : L'actuelle présidente du groupe, Julienne Ntsiete. (© DR)