Le festival des musiques et des arts N’Sangu Ndji-Ndji a soufflé ses dix bougies

Samedi 14 Juin 2014 - 0:30

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Pendant quatre jours, Pointe-Noire a vécu au rythme de l’Afrique et de sa diaspora

Les portes du festival N’Sangu Ndji-Ndji se sont refermées avec la présence sur scène principalement de Fredy Massamba, Saintrick et Ismael Lô. Pour le directeur du festival, Pierre-Claver Mabiala, en dix ans d’édition les différentes contributions de professionnels ont permis au festival N’Sangu Ndji-Ndji de servir de rampe de lancement à des dizaines d’artistes. Bon nombre se sont confirmés progressivement alors que d’autres n’ont fait que consolider leur expérience, ce qui n’est pas rien.

Il s’agit donc de « dix ans de fidélité pour contribuer à la promotion musicale, au développement des carrières artistiques et pour soutenir le dialogue des cultures… La dixième grande expérience », a-t-il souligné.

Une vision qui réclame plus de soutien

Mais c’est incontestable : l’édition a réussi, malgré tout, à réunir un certain nombre de partenaires dans l’organisation, à réunir sur scène de talentueux artistes à la prestation magistrale assoyant ainsi leur renommée. D’ailleurs la programmation des artistes a été vivement saluée par un public comblé. Mais il ne faut pas s’arrêter aux seules lumières et regarder les ombres de ce festival, un projet qu’accompagne depuis le début, 2005, l’espace culturel Yaro et qui a besoin de plus de soutien. Cette année pourtant, les collectivités locales et administration publique ont conduit à  plus d’appropriation de l’événement, surtout par les Ponténégrins eux-mêmes !

À l’heure du bilan et de la célébration de ses dix ans, le festival décline une série de succès : près de 961 artistes accueillis, un total de 116 groupes ou orchestres et 40 ateliers ou conférences organisés jusqu’ici. Du côté de la participation du public, l’estimation fournie par les organisateurs est de 150 000 places occupées par les Ponténégrins et les passionnés de l’art dans toute sa diversité.

Luce-Jennyfer Mianzoukouta