Médias : FFJ exige des sanctions contre les auteurs d’agression d’un caméraman à Kinshasa

Vendredi 7 Avril 2017 - 20:40

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L’organisation regrette, par ailleurs, que des journalistes soient encore la cible des prédateurs de la liberté de la presse à un mois de la célébration de la journée mondiale de la liberté de la presse.

 

L’organisation de défense et de promotion de la liberté de la presse, Freedom for journalist (FFJ) a  fermement désapprouvé l’agression sauvage, le lundi 03 avril 2017, de Privaly Wandela, cameraman de « Vrai journal », un magazine d’informations audiovisuel diffusé sur Canal Congo Télévision (CCTV).

Citant des sources qui ont assisté à cet évènement, l’ONG a noté que Wandela a été interpellé dans la matinée par des agents de la police en faction à l’entrée principale du marché Gambela, dans la commune de Kasavubu, alors qu’il prenait les images sur la journée « ville morte », décrétée par l’opposition.

À l’en croire, Wandela, qui ne se doutait de rien, avait décliné son identité de professionnel des médias aux policiers qui l’ont immédiatement catégorisé comme journaliste de l’opposition, avant de le brutaliser et le passer systématiquement à tabac. L’opérateur de prise de vue, qui a été transféré à l’établissement hospitalier le plus proche pour une radiologie, a fait constater cette ONG, a été touché aux côtes du fait des violents coups reçus, sa caméra a été arrachée et endommagée. « Il a mal au torse et sans doute que les violents coups reçus ont occasionné une hémorragie interne, mais seul le médecin traitant, ou mieux un radiologue nous le dira », a déclaré le directeur de « Vrai journal », Peter Tshiani, cité par FFJ dont les chercheurs dépêchés sur le lieu de l’agression auraient appris que le passage à tabac du cameraman serait aussi lié à l’identité politique de la chaîne de diffusion du magazine.

FFJ, qui regrette que des journalistes soient encore la cible des prédateurs de la liberté de la presse à un mois de la célébration de la journée mondiale de la liberté de la presse, a exigé des sanctions sévères contre les bourreaux de ce professionnel des médias.

Cette journée « ville morte », rappelle-t-on, a été décrétée par l’opposition en vue de contraindre le gouvernement à appliquer l’accord politique de gestion de la période de transition signé le 31 décembre 2016.

Lucien Dianzenza

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