Musique : Papa Wemba parrain de Mbonda Éléla

Samedi 10 Mai 2014 - 1:15

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La seconde édition du Festival de percussions de Kinshasa vient d’ajouter à sa liste cet hôte de marque qui entend s’y présenter sous un nouveau jour à l’ouverture, le 30 mai, à l’Espace Wallonie-Bruxelles

Papa Wemba Le Festival de percussions n’en est qu’à sa deuxième édition, et pourtant son jeu de séduction n’est pas moindre, Papa Wemba ne dira pas le contraire. Mbonda Éléla n’a pas manqué de plaire à la star qui voit s’offrir là une opportunité de s’afficher dans un nouveau registre. S’il entend rajouter au prestige de la grande manifestation musicale de Kinshasa en se prêtant allègrement au jeu, c’est que la manifestation vaut son pesant d'or en termes d’expérience musicale.

Du reste, se voulant un cadre de revalorisation des instruments de percussion auquel il est dédié, Mbonda ne pouvait trouver meilleur tuteur que Mzee Fula Ngenge. Il est de ses artistes dont les ressources contribuent à l’image de marque de l’art d’Orphée congolais et dont la renommée internationale indiscutable s’est bâtie au fil des collaborations nourries par des expériences audacieuses. S’il n’a pas perdu ses repères dans la world music, Papa Wemba, que l’on s’est habitué à entendre en acoustique, a toujours su préserver son authenticité. Engagé à faire de nouvelles preuves dans un univers 100% percussions au travers de Mbonda Éléla, l’interprète de Show the way repousse encore une fois ses limites.

S’il volera la vedette à l’ouverture de cette deuxième édition de Mbonda Éléla, Papa Wemba ne sera pas le seul point de mire. Le public invité aux spectacles programmés du 30 mai au 1er juin devrait apprécier à sa juste valeur la contribution d'autres artistes. En effet, l’affiche de cette année, plus importante que celle de la précédente, promet une sacrée ambiance. Vélotronix, Dédé Saint-Prix et Simolo Katondi, Femmes battantes ainsi que Intatana, en provenance respectivement de Belgique, de France, de Côte d’Ivoire et du Burundi n’entendent pas faire piètre figure face aux percussionnistes locaux. Sélectionnés parmi les meilleurs du moment, ces derniers ont pour la plupart donné la mesure de leur savoir-faire lors des Nuits de percussions en février dernier. En effet, avec Eddy Mboyo et La Sanza, Djek Dance, Groupe Longo, Nsango Mbonda et Arumbaya, il y a de quoi avoir une autre lecture de la musique locale.

Nioni Masela