Nouveaux manuels de mathématiques: des inspecteurs s’approprient la méthodologie d’utilisation

Lundi 26 Mars 2018 - 20:13

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Le ministre de l’Enseignement primaire, secondaire et de l’alphabétisation, Anatole Collinet Makosso, a lancé, le 26 mars, les travaux du séminaire-atelier sur le maniement des mathématiques du CPI au CM2. 

Organisé jusqu’au 30 mars par l’Institut national de recherche et d’action pédagogiques (Inrap), l'atelier qui regroupe les délégués départementaux, membres du réseau des formateurs locaux, permettra de s’approprier la méthodologie utilisée dans les nouveaux manuels. Selon le directeur général de l’Inrap, Thomas Makosso, cette nouvelle collection est une version contextualisée de différents manuels autrefois en usage dans plusieurs pays francophones, notamment le calcul quotidien, les éditions Auriol et les mathématiques du projet Confemen.

Animé par des enseignants chercheurs qui viennent de terminer la rédaction des manuels de la nouvelle collection, dont deux ont déjà fait valoir leurs droits à la retraite, l'atelier permettra aux institutrices et instituteurs de la République de s’approprier la méthodologie utilisée dans ces nouveaux ouvrages. « Le présent atelier d’appropriation des outils d’apprentissage vise particulièrement le maniement des livres de mathématiques du cycle primaire, notamment du CP1 au CM2 », a-t-il rappelé, se félicitant de la contribution de Hachette livre international et de la Société congolaise de distribution et de recouvrement, deux partenaires techniques.

Rappelant la place des mathématiques dans la société, le ministre en charge de l’Enseignement de base a indiqué qu’à la fin de son cycle primaire, l’enfant doit en mesure d’être un bon gestionnaire, un bon géomètre, un bon gérant. « Le manuel, cet outil de base d’apprentissage des apprenants et des enseignants, est également un outil de négociation entre les différents acteurs et activistes pour aboutir à la réalisation et à son utilisation. Classiquement composé de textes, il rend accessible, synthétise et structure tout état de connaissances d’une discipline pour assurer les bases d’un même apprentissage et d’une culture partagée à un âge. Il transmet donc, à l'usage des plus jeunes, le capital culturel d’une société à un moment précis », a souligné Anatole Collinet Makosso.

D’après lui, loin d’être un livre saint, le manuel scolaire est un outil didactique précieux comme le tableau ou le rétroprojecteur au service de l’enseignant et de l’apprenant. « En plus de ses fonctions classiques d’aide aux préparations des cours et de recueil des exercices, il a de nombreuses autres fonctions avant, pendant et après le cours qu’il convient de présenter. Il est un outil multifonctionnel, il a essentiellement une fonction pédagogique, didactique et culturelle. Alors, il faut que l’enseignant en est la maîtrise. Il faut qu’il ait une parfaite maîtrise de cet outil, c’est-à-dire en faire bon usage dans l’exercice de son métier et par l’apprenant », espère le ministre.

Parfait Wilfried Douniama

Légendes et crédits photo : 

Anatole Collinet Makosso entouré du DG de l’Inrap et du DGES ; les participants/Adiac

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