Numérique : des défis à relever pour le comité de gestion du Fonds pour l’accès au service universel

Jeudi 26 Décembre 2019 - 12:48

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La structure présidée par le ministre de tutelle, Léon Juste Ibombo, a tenu sa session inaugurale à Brazzaville, le 24 décembre. Ses membres ont insisté sur les contributions des fournisseurs des services afin de leur permettre de réaliser les chantiers de la couverture nationale en communications électroniques. 

Les modalités de création et fonctionnement du Fonds pour l’accès et le service universel des communications électroniques ont été fixées en mai dernier par deux décrets présidentiels (décrets n°2019-123 et n°2019-124). Ce fonds devrait contribuer à réduire la fracture numérique, en d’autres termes amener le réseau téléphonique, l’internet, le transfert mobile dans les zones rurales.  

Mais un tel projet ne peut se faire sans les contributions financières conséquentes. Et c’est l’un des points essentiels de la réunion des membres du comité. Le ministre des Postes, des Télécommunications et de l’Économie numérique n’a pas manqué de le rappeler lors de cette rencontre. « Les mécanismes de financement de ce fonds sont définis par une loi de 2009 portant règlementation du secteur des communications électroniques (…) Le comité compte essentiellement sur la contribution au fonds des exploitants des réseaux de communications électroniques, soit 1% du taux de leurs chiffres d’affaires à moins d’un an », a signifié Léon Juste Ibombo.

Parmi les localités ciblées par le comité, il y a les zones enclavées des départements de la Likouala, de la Sangha, des Plateaux, du Niari. À noter que le comité est composé des représentants des pouvoirs publics, des délégués opérateurs et de la société civile.  

Fiacre Kombo

Légendes et crédits photo : 

1- Léon Juste Ibombo s'adressant à la presse/Adiac 2- Les membres du comité/Adiac

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