Personnes handicapées: briser les obstacles sur l'intégration des personnes à moblité réduite

Lundi 3 Décembre 2018 - 17:45

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L'annonce a été faite le 3 décembre, par le gouvernement congolais dans sa déclaration lue par la ministre des Affaires sociales, de la solidarité et de l’action humanitaire, Antoinette Dinga Dzondo, lors de la célébration de la Journée internationale des personnes handicapées.  

Selon le Rapport mondial sur le handicap, publié en 2011, par l’Organisation mondiale de la santé et la Banque mondiale, le pourcentage des personnes à mobilité réduite est de 15%, soit plus d’un milliard de personnes dans le monde, explique la déclaration du gouvernement.

 Cette année, la vingt-sixième édition est célébrée sur le thème « Autonomiser les personnes handicapées et assurer la participation et l’égalité ».

L’objectif est d’attirer l’attention des différents Etats pour la commémoration de cette journée et sur l’importance qu’ils doivent accorder à l’autonomisation de ces personnes vulnérables en vue d’un développement inclusif, équitable et durable dans le cadre du Programme de développement durable à l’horizon 2030, a souligné la ministre des Affaires sociales.

Au Congo, a poursuivi Antoinette Dinga Dzondo, ce pourcentage est de 1,4%, soit 52 935 personnes selon le recensement général de la population et de l’habitat de 2007. Ce chiffre peut être en augmentation au regard des maladies invalides de type accident vasculaire cérébral et les catastrophes naturelles provoquées par l’homme.

La ministre a indiqué qu’en matière d’intégration des personnes handicapées au Congo, elles participent et contribuent dans tous les domaines de la société. Elle a, par ailleurs, rappeler de nombreux obstacles qui les empêchent de jouir, par exemple, le manque d’accès équitable aux services sociaux de base et la participation à la vie sociale et politique.

La déclaration relève également que la scolarité des enfants vivant avec handicap dans le pays occupe une place de choix au niveau du gouvernement. Des enfants infirmes moteurs cérébraux, au nombre de soixante, bénéficient d’une prise en charge à l’Institut psychopédagogique.

Trois cent quatre-vingt-quatorze enfants sourds et malentendants sont scolarisés à l’Institut des déficients auditifs de Pointe-Noire, cinquante-quatre à l’Institut national des aveugles du Congo, cent deux enfants et adultes sont en cours de formation au Centre national de réadaptation professionnelle des personnes handicapées de Brazzaville ainsi que cinq déficients visuels admis au baccalauréat 2017 sont inscrits à l’Ecole normale des instituteurs de Brazzaville. 

 

Lydie Gisèle Oko

Légendes et crédits photo : 

La ministre rendant publique la déclaration du gouvernement / Adiac

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